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Calme précaire à Conakry après de sanglantes manifestations de rue

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Un calme précaire règne ce mardi matin dans la banlieue de Conakry, au lendemain de l’annonce de la suspension de la grève des enseignants, suivie par des manifestations de rue ayant fait au moins cinq personnes tuées par balles, une trentaine de blessés et plusieurs dégâts matériels importants.

Au lendemain de la suspension de la grève des enseignants consécutive à un compromis obtenu par les grévistes auprès de l’État, les populations de Conakry se sont réveillées dans le calme.

A Conakry, la circulation routière a timidement repris par endroits et les violences ont cessé dans les quartiers chauds de Conakry où plusieurs femmes sont en train de se rendre au marché.

Seuls les grands magasins sont fermés pour des mesures de précaution.

Selon un bilan officiel, les manifestations de la veille ont fait cinq morts, une trentaine de blessés et plusieurs dégâts matériels.

Les dirigeants de l’opposition parlent de répression et exigent dans un communiqué, l’ouverture d’une « enquête sérieuse ».

Après quatorze jours de grève dans le secteur de l’éducation, le gouvernement et les deux centrales syndicales, initiatrices du débrayage, ont trouvé un compromis autour des points de discorde.

Par conséquent, les syndicalistes ont annoncé la suspension de la grève et invité les enseignants à retourner en classe.

Pour sa part, le gouvernement a annoncé la reprise effective des cours dans tout le pays, demain mercredi.

Source: APA

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