Recueil de mes Chroniques

Index 130

Abidine Macky Bayo

♣♣♣    LA PAROLE S'ENVOLE, MAIS L'ECRIT RESTE  POUR LA POSTERITE  ♣♣♣


"Aux hommes, il faut un chef et au chef, il faut des hommes"

Que l'on se réclame d'obédience libérale, sociale ou je ne sais quels autres courants politiques, je pense qu'il n'y a nul besoin de miracle, pour mettre un pays tel que la Guinée, sur les rails du développement économique et social.
Il suffit d'un HOMME intègre ayant les moyens de ses ambitions politiques et doté d'une réelle volonté à faire bouger les lignes, avec une vision réaliste des enjeux de la mondialisation.
En effet, forte de ses potentialités (ressources naturelles, principalement dans le domaine agricole et le secteur minier) et de ses acquis socio-culturels, à avantage comparatif par rapport à beaucoup d'autres pays africains, la Guinée possède pleins d'atouts, à même de favoriser la valorisation de son patrimoine national.
Des promesses d'investissements productifs massifs dans l'agriculture et les mines, comme orientation stratégique de développement économique préconisée par tous les experts et qui est d'ailleurs la recette concoctée par les principales formations politiques prétendantes au trône. L'agriculture et les mines, deux secteurs clés de l'économie, dont les effets d'entraînement auront des impacts positifs sur l'activité générale et permettront une meilleure redistribution des richesses, pour combler les nombreuses attentes sociales. De belles perspectives en vue, dans un régime politique de bonne gouvernance, qui nécessite, on ne le dira jamais assez, de l'AUTORITE et de la RIGUEUR, dans la direction des affaires étatiques.
Chef de l'Etat démocratiquement élu, disposant de ce fait, de la légalité et de la légitimité à diriger le destin commun, il a le monopole du choix des hommes et des femmes, capables de l'épauler dans l'accomplissement de sa noble mission.
Il faut juste en finir avec le laisser-aller et le laisser-faire hérités des années de plomb et faire des choix pragmatiques de compétences élargies, au-delà des appartenances politico-ethniques et/ou régionalistes, en soumettant pourquoi pas la nomination des cadres proposés par l'exécutif aux postes de haute responsabilité et dans les grandes régies financières de l'Etat, à l'approbation d'une commission parlementaire (genre comité d'éthique et de déontologie, chargé d'évaluer la moralité et les aptitudes des candidats).
Dans le système, il y'a heureusement des "bons" et malheureusement des "mauvais", mais pour le cas spécifique de la Guinée, les "bons et les mauvais" sont plus ou moins, proportionnellement répartis dans les deux camps protagonistes (Pouvoir et Opposition), d'où la nécessité du partage du pouvoir tant convoité (quid du gouvernement d'union nationale). Et, Pour l'efficacité et la pérennité de l'action publique: S'atteler sans complaisance, à Sanctionner positivement ou négativement les actes posés par les commis de l'Etat au service de la nation et donner force à la loi, dans un climat de paix, de sécurité et de justice. C'est la simple règle à adopter/imposer dans les mœurs, pour espérer sortir de l'ornière.
Alors, dites moi pas que c'est sorcier, non ?


Nonethno 1

La Guinée se meurt à petit feux……Publié le 15 février 2018

«Nous établirons la liste de tous ceux qui appellent à la haine ethnique. S’il y a des problèmes, ils répondront devant la Cour pénale internationale»...Pourquoi pas devant la justice guinéenne, ai-je envie de demander au ministre, surtout que le Président de la république est l’un des principaux défenseurs du principe de retrait de cette fameuse CPI, en mettant en cause sa légitimité, pour une prétendue raison de souveraineté des pays africains.

En tous les cas, cette mise en garde du ministre de l’Unité nationale et de la Citoyenneté sonne à mes oreilles, comme un aveu d’échec, qui prouve à suffisance, le manque de confiance des guinéens en leur propre système judiciaire.

Il y’a vraiment un problème de fond dans ce pays, à l’image d’un parcours du combattant, où l’on continue à toujours butter sur les mêmes obstacles, à force de ne regarder que où l’on tombe, au lieu de voir où l’on trébuche.

En effet, de la révolution "Sékhoutouréyenne", au redressement national version "Coudéïsme", en passant par l’intermède de la transition chaotique "Dadisienne" et "Konatéenne", nous voilà encore embarqué dans l’élan du changement prôné par le Prof-Prési, depuis son accession au pouvoir en 2010, avec malheureusement comme triste réalité, des soubresauts politiques à répétition et leur corollaire de violence et de victimes macabres. Un demi-siècle de tergiversations dans la conduite du destin commun, parce que non seulement, les fondements institutionnels et structurels de la nation n’ont peu ou pas été suffisamment consolidés à la basse, mais aussi et surtout, le fait que les non-dits et les faux-fuyants par rapport aux pages noires de notre histoire commune contribuent insidieusement à cristalliser les rancœurs, dans un climat politique délétère, susceptible de causer des remous sociaux aux conséquences imprévisibles.

L’idéal républicain étant censé être bâti sur un socle de valeurs communes à tous les citoyens, le moins que l’on puisse dire, est qu’il y’a nécessité impérieuse de reconstruire l’édifice national, ébranlé par l’inconscience et l’irresponsabilité légendaire de la classe dirigeante, une oligarchie politico-militaire affairiste, dont l’étalage ostentatoire de richesse insolente contraste nettement avec le quotidien du peuple martyr, désabusé à souhait.

Ce qu’il faudrait aujourd’hui pour repartir sur de nouvelles bases, c’est un nouveau contrat social, avec comme préalables, la finalisation de l’épineuse question du processus de réconciliation nationale (pour laver les souillures de la terre de nos ancêtres, immaculée du sang d’innombrables et innocentes victimes sacrifiées sur l’autel de la République) et l’adoption d’un nouveau texte constitutionnel, qui serait l’émanation fidèle et légitime de la volonté populaire (référentiel suprême connu et reconnu par tous), afin de capitaliser les maigres acquis démocratiques nécessaires à la marche paisible et victorieuse de la nation sur la voie du progrès économique et social. Quand et comment amorcer ce virage déterminant, la grande question elle est là, étant entendu que d'ici 2020, l’agenda politique risque fort d’être dominé par les tractations liées aux prochaines échéances électorales, qui s’annoncent pleines d’incertitudes et d’inquiétudes, parce que tout simplement, élections en Guinée riment toujours avec violence aveugle et répression sauvage.

En attendant, j’estime pour ma part que la responsabilité première incombe à l’Etat, garant des libertés individuelles et collectives, qui se doit impérativement de rétablir son autorité, non pas en s’accommodant d’une vague caution des masses populaires pour rester sourd et muet aux revendications sociales et politiques de l’opposition plurielle (une frange non négligeable de la population, au regard des résultats des différentes consultations électorales), mais en donnant force à la loi, par le respect strict et scrupuleux des règles et procédures administratives, car pour le reste, je demeure intiment convaincu que le vaillant peuple de Guinée se mettra naturellement et sûrement au pas, pour suivre la cadence imposée par la classe dirigeante, de par son exemplarité à assumer pleinement et convenablement ses responsabilités.


Publié le 08 février  2018

Le défi majeur en Guinée, c'est de créer des conditions de transparence et d'équité des élections, á même de garantir la crédibilité des résultats acceptables par toutes les parties prenantes, dans un contexte miné par la crise de confiance entre les acteurs politiques.
Et, si l'on ne se donne pas la peine d'avoir la volonté politique et les moyens techniques et financiers de qualifier le processus électoral, il faut s'attendre à la remise en cause du fameux principe de souve...raineté nationale, en favorisant encore et toujours, l'immixtion de la communauté internationale dans la résolution des crises post-électorales.
En tous les cas, au rythme actuel de l'évolution de la situation socio-politique, les deux années qui nous séparent de l'échéance 2020, risquent fort d'être consacrées aux combines électorales qui mettent á mal le vivre ensemble, alors que le pays a tout intérêt à tirer profit des immenses potentialités économiques et les multiples promesses d'investissement qui se profilent á l'horizon.
L'espoir nourri par tous, est que la Guinée devienne le prochain eldorado de l'Afrique. Cette ambition est á portée de main. Oeuvrons de concert pour qu'elle devienne réalité.


Publié le 15 janvier  2018

La vérité si je mens......

Dans les pays occidentaux, les chefs d'État appelés à SERVIR leurs peuples, finissent par être usés par le pouvoir, tandis qu'en Afrique, ils SE SERVENT plutôt des peuples, pour continuer à jouir des prébendes du pouvoir.
Y'a qu'à comparer leurs tronches en début et fin de mandature, pour se rendre à l'évidence.
En apparence, les premiers semblent avoir pris un coup de vieux, alors que les seconds paraissent avoir suivi une cure miraculeuse de jouvence.

La différence saute aux yeux

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