Créer un site internet

Mort de cinq enfants dans un incendie lors de heurts post-électoraux

Guinee mort de cinq enfants dans un incendie lors de heurts post electoraux

"Cinq nourrissons guinéens ont péri dans les flammes", a affirmé le ministre de l'Administration du territoire, au cours d'incendies volontaires provoqués en marge des élections locales. Cinq enfants ont péri mardi dans un incendie volontaire lors de heurts dans le centre de la Guinée à la suite des élections locales de dimanche, a annoncé le ministre de l'Administration du territoire, Boureima Condé.

Cinq nourrissons morts dans un incendie. Lors de ces heurts, des cases et des maisons ont été incendiées à Kalinko, dans la préfecture de Dinguiraye, et "cinq nourrissons guinéens ont péri dans les flammes", a affirmé le ministre au cours du journal télévisé mardi soir, sans précision sur leur âge, ni sur leur identité.

Inciter "tous les acteurs à la sérénité". Dans un communiqué mercredi, le représentant pour l'Afrique de l'Ouest du secrétaire général de l'ONU, Mohamed Ibn Chambas, assure suivre "de très près la tenue des élections communales en Guinée" et "regrette les récentes violences qui ont occasionné des pertes en vies humaines", sans autre indication. 

"Il salue le bon déroulement du scrutin, du 4 février 2018 en dépit des imperfections notées ça et là" et exhorte "tous les acteurs à la sérénité et à éviter tout acte de violence afin de permettre aux institutions en charge du processus électoral de poursuivre leur travail dans la sérénité".

Déjà un mort. Des heurts ont fait un mort lundi à Kindia (ouest) où les forces de l'ordre ont tenté d'éloigner les militants de l'opposition qui entouraient un centre de comptage des votes de la ville, selon la gendarmerie et des témoins. Le ministre a rappelé ces heurts et déploré que dans l'attente des résultats, "des candidats s'autoproclament comme vainqueurs des élections, niant les accords politiques interguinéens".

Des violences lors des précédents scrutins. Des responsables de l'opposition et du pouvoir ont évoqué des fraudes lors de ces premières élections locales depuis la fin des régimes autoritaires qui ont dirigé le pays pendant plus de 50 ans, dont les résultats sont annoncés d'ici la fin de la semaine. Les précédents scrutins en Guinée, les présidentielles de 2010 et 2015, et les législatives de 2013, ont été émaillés de violences et d'accusations de fraude.

Source: AFP

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire

 
×