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Chroniques 2019-2020

Publié le 16 décembre 2020

À bas le Président -Vive le Président !

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La gouvernance, ce sont en principe, des paroles, des gestes et des actes qui concourent à la satisfaction des besoins primaires des populations dans leur ensemble ( se nourrir assez, se vêtir convenablement et se loger décemment; dans un climat de quiétude et de paix sociale ).

Cette exaltante mission dévolue au Président de la République, au service exclusif de la nation entière, requiert la mise en place de règles et procédures administratives, dont le respect strict, par les commis de l'état, conditionne l'atteinte des objectifs assignés sur les plans ( social, politique et économique ).

Vive la Guinée !

Publié le 6 novembre 2020

Ce pays part en vrille et moi je désespère...

Le sport et la culture, 2 domaines de prédilection, dont les guinéens peuvent être, à bonne raison, fiers, car dans l'histoire contemporaine de l'Afrique, ce seul bout de territoire de l'ex-empire colonial français, qui a décidé de s'affranchir des pesanteurs du passé, dans sa quête glorieuse d'affirmation identitaire, en tant que nation souveraine, a porté haut, les couleurs nationales et panafricaines dans ces domaines spécifiques, au firmament du concert des nations civilisées, au point d'en être baptisé ambassadeur attitré, valant ce que droit comme prestige, sur la scène internationale...

Aujourd'hui, à cause des politicards, on foule aux pieds, tout ce qui, au-delà des doivergences et contingences, nous unit et nous honore en tant que peuple libre et conscient, maître suprême de son destin.

WhatsApp# ?

Publié le 28 octobre 2020

Les mêmes méthodes produiront toujours les mêmes résultats. Il ne faut pas se leurrer

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Au lieu de toujours contester les résultats des élections nationales, ne vaudrait-il pas mieux de se soucier du bon déroulement des opérations de vote ?

En effet, le système de gestion des élections en Afrique est fait de telle sorte que les résultats proclamés par l'institution légalement habilitée, donnent inéluctablement lieu à contentieux et contestations, d'une ou des partis politiques en compétition.

La CENI en Guinée, de par sa composition, ses attributions et son fonctionnement, épaulée dans ses manœuvres, par les services publics de l'administration du territoire et de la décentralisation, en est un exemple éloquent.

Une bureaucratie lourde et budgétivore, dont la mission de pilotage du processus électoral, comporte des anomalies patentes, source de remous politiques et sociaux, qui maintiennent le pays dans un climat d'instabilité permanente.

Chers compatriotes, il faut quand même connaître et reconnaître une chose. Tant que le vote des citoyens nécessitera de la paperasserie (cartes d'électeurs, bulletins de vote et procès-verbaux), il y'aura toujours moyen pour les commissaires corrompus, de manipuler les chiffres à leur guise, dans le cadre de l’élaboration et du découpage de la cartographie électorale (bureaux de vote fictifs), de votation (bourrage des urnes), de remontée des résultats du scrutin (substitution des urnes et des PV) et de décompte des voix au niveau central (prise en compte des PV favorables au pouvoir et invalidation de ceux qui plébiscitent l'opposition).

Il faille donc innover en la matière, afin de sécuriser le processus au max, pour éviter les quiproquos pré et post-électoraux.

Pour la crédibilité du scrutin et l’acceptation sans conteste des résultats par tous, l’idéal serait donc d’avoir une CENI technique, complètement apolitique. À charge pour elle, en premier lieu, de constituer un fichier électoral viable et fiable, de préférence BIOMETRIQUE, à l’image des derniers documents d’identité et de voyage, avec comme critères d’enregistrement, l’exigence d’une double identification (reconnaissance faciale et digitale), et qui conformément aux dispositions du code électoral, fasse au besoin, objet de révision pour l’assainir (suppression des doublons, mineurs et personnes décédées).

L’opération de vote proprement dite se ferait en ce moment de manière totalement électronique, soit à distance avec un code d’accès unique pour connexion sécurisée ou en présentiel sur des bornes connectées et synchronisées dont le nombre et les numéros de séries seront préalablement définis, en faisant de sorte que chaque électeur soit d’abord identifiable par le même procédé (empreinte digitale et/ou faciale), avant qu’il puisse voter en toute sérénité, le tout en seulement 2 touches de clavier (choix du candidat parmi les photos affichées des différents protagonistes sur l’écran de la borne de votation et validation du choix).

Ce système automatique et autonome, sera à même de comptabiliser les voix des électeurs au fur et mesure du déroulement des opérations de vote et de les rendre disponibles sur grand écran dans tous les bureaux, immédiatement et simultanément à l’heure exacte de la clôture du scrutin (les résultats partiels par borne électronique et les votes à distance) et globaux (suffrages exprimés en nombre et en pourcentage pour chaque candidat, par circonscription et sur le plan national).

A moins que les techno-réfractaires ne trouvent l’idée saugrenue, je pense sincèrement que ça nous ferait gagner en temps, en énergie, en argent et surtout, nous éviter toute cette violence aveugle, qui cause impunément, des dégâts matériels, des blessés et des morts.

Éternels regrets

Publié le 23 octobre 2020

Au-delà des questions de politique politicienne, nul besoin pour un guinéen doué de bon sens humain et patriotique, d'être de droite, du centre ou de gauche, pour s'insurger contre l'insécurité et l'injustice qui règnent présentement en maîtres dans le pays.

On maltraite, blesse et tue, impunément.

Aucune raison valable, pour de tels agissements, fusse-t-elle d'État.

Hommage à toutes les victimes innocentes, sacrifiées sur l'autel de la République, pour la conquête et/ou l'exercice du pouvoir.

La nation guinéenne, pour se réconcilier dans la paix et l'harmonie sociale, vous doit Vérité, Justice et Reconnaissance

Publié le 21 octobre 2020

"La guerre des Titans "

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« J’ai gagné les élections en 1993, mais je me suis abstenu de tout appel à la violence, disant que je ne veux devenir Président pour gouverner des cimetières. AC »

« J’ai gagné les élections en 2010, mais j’ai préféré renoncer à ma victoire pour sauvegarder la paix et l’unité nationale. CDD »

En dépit de la controverse, le Prof-Prési a été en 2010 et 2015, déclaré vainqueur du duel qui l’opposait à son principal adversaire CDD.

Celui-ci a dit « MI MOUGNI »

En cette année 2020, voilà que les 2 protagonistes se retrouvent encore sur le ring, pour le dernier round de leur fratricide combat.

Et cette fois-ci, personne ne semble vouloir aller au tapis, à moins d’un coup KO fatal.

Si le « Daaba-koumba », calé dans le "kibangni" et fort de ses 2 précédentes victoires, croit fermement en ses chances de l’emporter hauts les mains, le « Féléké-Féléké », poussé dans ses derniers retranchements, ne compte point baisser les bras et s’engage résolument à en découdre.

« WO, MI WAKILI ».

Vu comment c'est parti, l'herbe ne risque pas de repousser sur le terrain de cette dernière confrontation, dont l’issue finale reste à la seule discrétion du bon Dieu, sachant par ailleurs, qu’on peut gagner des batailles et perdre la guerre, ou perdre des batailles et gagner la guerre.

Vivement le triomphe de la vérité.

Qu'Allah sauve notre patrie commune des affres de la haine et de la division.

Publié le 16 octobre 2020

Dans les démocraties bananières, les hommes politiques agissent toujours au nom du peuple, par le peuple, mais jamais pour le peuple, qu'ils s'ingénient pour l'exercice et/ou la conquête du pouvoir, à opposer, par l'achat des consciences, avec l'argent frauduleusement soutiré des deniers publics.

Autant dire que le salut du peuple ne viendra que le jour où il comprendra enfin, qu'il est le dindon de la farce, car au-delà des divergences politiques et des clivages ethniques, il constitue une entité unique et indissociable en tant que nation au destin commun, forgée par l'histoire et la géographie

Publié le 12 octobre 2020

Quand un vieillard meurt en Afrique, c'est une bibliothèque qui brûle - Amadou Ampathé Bâ

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Pourquoi tant de mystères en Afrique ?

Va falloir que les initiés daignent lever une partie des secrets jalousement gardés et transmis qu'à de privilégiés ayant-droits, pour vulgariser le savoir ésotérique et répandre la lumière de la sagesse qui émane des loges sacrées, afin de sauver de la tourmente tous les esprits damnés et âmes perdues dans l'obscurité des ténèbres de l'inconnu, aux 4 contours de la terre et des 7 cieux...

Publié le 2 octobre 2020

Personne n’a intérêt à ce que la Guinée brûle.

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Malgré la controverse, Il est définitivement et officiellement acté que le Prof-Prési est candidat à sa propre succession et son principal challenger CDD partant. Et, le fichier électoral bien que jugé corrompu par plusieurs acteurs politiques, servira finalement de base légale à l’élection présidentielle du 18 octobre prochain.

Cependant, malgré les assurances du Président pour la tenue d’un scrutin libre et transparent, il y’a néanmoins encore de quoi nourrir quelques inquiétudes quant à l’issue pacifique de cette élection majeure, en raison du contexte de tensions et surtout du maque total de confiance entre les différents protagonistes.

L’enjeu majeur sera donc sans nul doute, la sécurisation du vote des militants des partis en lice dans le décompte final.

Dès lors, il s’avère nécessaire, pour la garantie des résultats du scrutin, leur certification et leur acceptation sans conteste par tous, d’associer la communauté internationale à la gestion du processus, à travers le groupe de contact chargé de médiation (ONU, UE, UA, CEDEAO), à ne point considérer comme une ingérence, mais plutôt une assistance vitale, pour la préservation de la paix et de l’unité nationale.

Bonne fête d'indépendance ?

Publié le 2 septembre 2020

Quand on est sûr de son fait, on n'y va jamais à tâtons.

L'hésitation du Prof-Prési à se prononcer formellement sur sa future candidature à la Présidentielle à venir, me semble plus que révélateur du doute qui l'habite en ce moment décisif de son parcours politique. Dès lors, mon p'tit doigt m'indique que, malgré sa volonté farouche de rempiler, il ne pourra au mieux compter que sur une prolongation de mandat, par concours de circonstances, mais il finira tôt ou tard, par rendre le tablier, de gré ou de force.

Qui vivra verra....

Publié le 10 août 2020

La Guinée pas à diviser, mais à partager

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À ce stade critique du processus d'évolution de la nation guinéenne, il est grand temps de comprendre qu'on a plus que besoin de réconciliation nationale de tous les fils et filles du pays, pour garantir la paix et la stabilité, seul gage de développement économique et social, en lieu et place des sempiternels accords politiques et leurs effets pervers (haine et division au sein du peuple), qui tendent à nous péricliter dans le chaos et la désillusion.

Publié le 04 août 2020

Vive le Président ! À bas le Président !

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C’était sous-entendu, c’était pressenti et finalement, plus aucun doute, c’est clair comme l’eau de roche pour tout le monde. En tous les cas, les partisans de la mouvance présidentielle, le crient sur tous les toits, à qui veut l'entendre. Le vieux-père prône le changement dans la continuité, en décidant de rempiler pour un mandat de plus, un mandat de trop ?

Vu son âge avancé, il ne pourra certainement pas battre le record de longévité au pouvoir de ses devanciers (Sékou Touré et Lansana Conté), mais se dit-il sûrement, si eux ils ont réussi à régner à vie, pourquoi donc moi je ne réussirai pas le même coup ? Cependant, autres temps, autres mœurs…

Toujours est-il que sur cette question cruciale, entre partisans et opposants, les guinéens se trouvent profondément divisés.

Tout reste donc à croire, que le jour J, où il fera personnellement annonce officielle de sa candidature à sa propre succession, ce sera l’élément déclencheur qui mettra le feu aux poudres, dans cette bataille déterminante, pour le devenir de la nation. A propos d'ailleurs, l'opposition plurielle ne projette-elle pas de reprendre ses manifs intempestives, pour espère-elle vivement, barrer la route à ce fameux projet. De toutes façons, le moins que l'on puisse dire, est que ça s'annonce explosif...

Puisse Allah exaucer les prières du grand Imam, pour sauver notre patrie commune des affres de la haine et de la division.

Publié le 31 juillet 2020

Salimafo ambiance Africa

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Toujours le même sentiment nostalgique du bled, en cette conviviale journée de fête de Tabaski. Des souvenirs impérissables de moments de joie et de bonheur partagés, enfouis au plus profond de mon âme, qui me rappellent instamment, l'effusion de senteurs épicées des mets de bonnes mamans mijotant à ciel ouvert dans les concessions familiales, l'explosion de couleurs vives dans les rues, qu'offre pour le plaisir des yeux, le spectacle flamboyant des bazins amidonnés à craquer et la diversité/variété des sonorités musicales envoutantes qui rythment l'ambiance festive.

Aaah, si j'avais le pouvoir occulte des sorciers, je volerai volontiers à bord d'une coque d'arachide pjour assister au doux festin des moutons à Niakry City ?

Publié le 23 juillet 2020

Au nom du peuple, par le peuple et pour le peuple, naquit la Guinée indépendante et souveraine.

En âme et en conscience, avons-nous librement choisi, de prendre en mains propres, notre destin commun.

Et v’là que Vive la Révolution – Vive la Liberté – Vive la Démocratie

Mais hélas, après plus d’un demi-siècle de parcours chaotique, la nation guinéenne peine encore à sortir de l’auberge, pour cause de clivages ethniques et de divergences politiques, sciemment créés et entretenus par les décideurs, dans leur quête boulimique et/ou l’exercice absolutiste du pouvoir.

Vivement la Réconciliation nationale, pour que vive harmonieusement et s’épanouisse le Peuple martyr, dans la paix et la cohésion sociale.

Publié le 18 juin 2020

Against the World

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Pour une question déterminée, on peut être obtus et avoir un avis arrêté, différent de ceux de tous ses interlocuteurs. Qu’on ait alors à propos, raison ou pas, peu importe, tant que cela n'a pas d’incidence négative notoire sur notre parcours intrinsèque de vie, en tant qu’être humain épanoui. Mais quand il s’agit d’une question existentielle, en lien avec les règles de vie commune qui régissent les rapports sociaux et qu’en tout état de cause, on se retrouve au finish, glissant sur la pente décadente de la d'échéance physique et morale, rien que par entêtement, fort de convictions propres, basées sur des préjugés et prétentions futiles, il faut savoir raison garder, en ayant l’humilité de comprendre au bon moment, qu’on peut avoir raison sur une personne, deux, trois, cent, mille….., mais certainement pas sur le monde entier, à moins d’être atteint du syndrome de la folie des grandeurs et du délire de persécution.....

Publié le 3 avril 2020

Une situation sécuritaire peut en cacher une autre

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En réponse à la vague d'attentats terroristes, les dirigeants du monde entier ont mis en place des mesures draconiennes, pour garantir la sécurité des personnes et leurs biens.

Pour y faire face, en France par exemple, il a été question d’actionner le plan VIGIPIRATE, avec des contrôles physiques des personnes et de leurs bagages, aux accès à tous les lieux recevant du public.

Mais aujourd'hui, avec la pandémie de CORONAVIRUS qui sévit partout, les autorités sanitaires, dans le but de stopper la propagation de virus, recommandent au public, d'adopter des mesures barrières.

Les forces de sécurité appelés à faire respecter les consignes sanitaires, se retrouvent par devers eux, confrontés à un dilemme. Se protéger, ou protéger la population ?

Si dans le cadre du plan VIGIPIRATE, le moindre écart de comportement sur l’espace public pouvait servir de prétexte légal ou arbitraire, pour subir une fouille corporelle en bonne et due forme de la part des forces de sécurité, en ces temps de CORONAVIRUS, la réalité semble tout autre.

Dorénavant, le respect de la distance de sécurité entre individus oblige tout le monde, sans distinction, à prendre les dispositions d’usage, en évitant au mieux, les contact directs ou indirects. Les rebots prendront bientôt la relève….

Ainsi, le policier qui contrôle un individu, ne se donne même plus la peine de toucher à main nue l’attestation dérogatoire de sortie et autres papiers d'identité, à plus forte raison, prendre le risque de choper cette saloperie de virus, en fouinant dans ses affaires personnelles. Quid des agents de sécurité, avec les files d'attente devant les magasins d'alimentation (contrôles à distance).

Le risque aujourd’hui est que ces mesures de distanciation sociale, bien qu’elles participent pleinement de la lutte contre la pandémie de CORONAVIRUS, ne mettent en mal la sécurité des nations, en créant des failles dans le système de gestion et de contrôle des masses populaires.

Le monde est de moins en moins sûr….

Publié le 26 mars 2020

La souveraineté d'une nation réside dans le fait qu'elle prenne en main son propre destin.

Mais, quand pour organiser des élections nationales, tu as besoin de l'appui financier, matériel et technique de la communauté internationale, il va logiquement s'en dire, qu'elle ait un droit naturel de regard et de critique, sur ce qui s'avère en toute vraisemblance, être de la mascarade électorale .

Publié le 20 février 2020

« Quand le peuple sera intelligent, alors le peuple sera souverain » - Vicror Hugo

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" Wontanara"

Pour la date fatidique du 01/03/2020, les " Alanmané " essayeront d’aller aux urnes, les "Amoulanfé" tenteront de les en empêcher et les " Anawotagui" se trouvent partagés entre les deux extrêmes. Et pourtant, tout ce beau monde se réclame du même peuple, qui risque dangereusement l'implosion, pour notre malheur à tous.

La Guinée n’est pas à diviser, mais à partager dans " Wonlanfé".

Puisse la raison l'emporter sur la passion, pour le bonheur de chacun et de tous.

Publié le 13 février 2020

Pour moi, l'information publique, c'est comme de la nourriture servie sur plat (d'argent, d'or, de bronze..). Quand elle semble bonne et appétissante à vue d'œil, on se jette dessus pour la déguster avec délice, mais quand elle paraît abjecte et indigeste, ça ne donne point envie d'y goûter, de peur d'être victime d'intoxication.

Le cerveau humain se nourrit de ce qu'il perçoit et conçoit..

Publié le 21 décembre 2019

Contre vents et marées (rejet par le FNDC et l’Opposition plurielle, du projet de nouvelle constitution et la question du 3ème mandat), le navire Guinée continue à tanguer dans les eaux houleuses et boueuses d’un océan de contradictions (alternance démocratique vs présidence à vie).

Et, malgré des avaries moteur de la barque (finalisation des élections communales et communautaires, contentieux autour du fichier électoral), l’intrépide capitaine (le Prof-Prési), croyant en sa belle étoile, décide vaille que vaille de braver les éléments, en gardant le cap (annonce officielle du projet de nouvelle constitution), pour mener croit-il fermement, le bateau à bon port (élections législatives, référendum, élections présidentielles).

Dans cette longue et périlleuse traversée semée d’embûches (opposition radicale à travers des manifestations intempestives de rue et leur corollaire de pertes en vies humaines et de dégâts matériels, paralysie de l’activité économique), le ciel parait plus qu’orageux et tout porte à croire que c’est le calme avant la tempête (risques de soulèvement populaire), avec comme conséquence, un naufrage collectif (confrontations inter-ethniques, guerre civile). Dieu nous en garde !

Alanmané, Amoulanfé, Anawotagui, et si l’on disait finalement Wonlanfé, pour que sauve soit notre patrie commune….

Publié le 16 novembre 2019

Autre pays, autre réalité

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17 novembre 2018-17 novembre 2019. Acte 53 qui marque le premier anniversaire de la manif des gilets jaunes en France. En direct de la Place d'Italie, des échauffourées entre manifestants et forces de maintien de l'ordre. Aux provocations, invectives, projectiles, dégradations de mobilier urbain, feux sur le bitume, obstructions de circulation routière.., il y'a comme réplique proportionnelle, des gaz lacrymogènes, des matraques, des lances à eau et autres armes conventionnelles non létales. Les services de secours, les pompiers et les medias jouant pleinement leur partition, chacun dans son rôle, malgré quelques débordements.

Au finish, le résultat comptable sera de quelques blessés, des dégâts matériels et des arrestations en bonne et due forme.

Des morts d'hommes ? Sauf par accident, dont il sera possible de déterminer les circonstances et de mener des enquêtes, pour saisir la justice souveraine...

Publié le 06 novembre 2019

Une gouvernance dont la sécurité et la justice constituent le maillon faible, dans une atmosphère permanente de tensions et de suspicions, ne peut logiquement se prévaloir d'une quelconque volonté politique, de construire une nation prospère, dans la paix et l'harmonie sociale, qui plus est, en créant la zizanie par la tyrannie, de par l'impunité totale accordée aux auteurs présumés de paroles incendiaires et d'actes barbares.

Hommage à toutes les innocentes victimes tombées pour la défense de la cause nationale.

J'ai mal à ma guinéenneté

Publié le 31 octobre 2019

Ce qui vaut pour le pouvoir, devrait valoir pour l'opposition

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Afin de dépersonnaliser le POUVOIR et en finir avec le culte de la personnalité, à la limitation du nombre de mandats présidentiels, pourquoi donc ne pas opposer le principe d’alternance, en ce qui concerne la direction des partis politiques, car à y voir de près, on se rend bien évidemment compte que les leaders de l’opposition, qui se démènent aujourd’hui comme de beaux diables, n’ont en fait d’ambition, que de briguer la magistrature suprême, car dans la gestion sans partage de leurs formations respectives, ils ne semblent hélas guère mieux faire que les autocrates en place qu'ils combattent, en s’imposant à vie, comme chefs tout-puissants.

Pour le renouveau et la redynamisation des forces, l’idéal ne serait donc-t-il pas que soit d’office disqualifié de la course, tout leader politique qui échoue à deux reprises en tant que candidat à l’élection présidentielle, en faisant place nette à un autre membre élu au congrès de son parti, comme nouveau Président.

Plus facile à dire qu’à faire cependant, étant donné qu’en tant que principaux pourvoyeurs de fonds des partis, qui attendent par conséquent un retour sur investissement par l'accession au pouvoir, ces leaders sont considérés comme des hommes providentiels sans lesquels le financement de ces entités politiques ne pourrait malheureusement être assuré convenablement et de façon pérenne.

Publié le 10 octobre 2019

A force de dire "Allons-Allons", on finit par prendre ses jambes à son cou (Proverbe Soussou)

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Le train de la particratie est en marche forcée, au péril de la démocratie naissante.

Revendications politiques et sociales - Manifestations - Répressions - victimes et dégâts matériels-Pourparlers - Compromissions = Crises endémiques.

On est en plein dans le cercle vicieux de la politique politicienne, à la sauce guinéenne....

Mais bon sang ! pourquoi faire trop compliqué, quand on peut faire tout simple ?

Publié le 2 mais 2019

Malgré les dérives du système de gestion étatique en place, force est de reconnaitre que la Guinée a enregistré des progrès notables dans bien des domaines, par rapport à la situation chaotique héritée en 2010.

Un pas que je qualifie néanmoins de géant aux pieds d’argile, engagé dans une fuite en avant sans perspectives, parce que jusqu’ici, on peine à prendre pleinement conscience de l’impérieuse nécessité de réaliser ce qui à mes yeux, constituent les deux principaux préalables, à même d’impulser une dynamique nouvelle dans le processus de développement économique et social harmonieux, pour une Guinée unie et prospère.

1) La question imminente de la constitution, nécessaire à la construction des fondements structurels et institutionnels de la nation sur des bases solides.

2) La finalisation du processus de réconciliation nationale, pour l’union des cœurs et des esprits des guinéens autour d’un idéal commun.

Pourquoi, Quand, Comment ? le débat reste ouvert……

Publié le 29 avril 2019

La propagande, telle que pratiquée sur le terrain politique, a souvent tendance à déformer la réalité, en s'employant frénétiquement à monter à la face du monde, une image idyllique d'une gouvernance, qui tente tant bien que mal, de s'accommoder d'une vague caution des masses populaires, pour s'éterniser au pouvoir, contre vents et marées.

Comment en être autrement, avec des méthodes de campagne visant à appâter, épater et ameuter, à coup d'espèces sonnantes et trébuchantes grevées sur les deniers publics, la horde de mendiants, de courtisans, de charlatans et de pauvres démunis, en quête perpétuelle de la pitance journalière. Vous avez dit achat des consciences ?

Un fait remarquable, dans les régimes politiques de type autocratique, l'expression de la volonté populaire dans les urnes, confère officiellement un "score soviétique" aux dirigeants, pour leur donner un semblant de légalité/légitimité. Un gage de soutien apparent qui laisse peu ou pas de place à la contestation. Sauf que le secret d'un tel succès fulgurant repose très souvent sur la fraude, la corruption et au pire des cas, la répression, pour museler les voix dissidentes....

Publié le 09 avril 2019

La Guinée dispose de tous les atouts pour devenir l’un des pays les plus développés du continent africain...

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C'est à la une du magazine

L’essentiel des relations internationales

avec un dossier spécial titré: GUINÉE - EMERGENCE & STABILITE

http://www.essentiel-int.com/index.php/article/alaune.html

Pendant ce temps, le silence coupable du Prof-Prési sur la question éminemment sensible de son maintien ou pas au pouvoir au-delà de 2020, contribue à créer et à entretenir une situation de défiance entre les acteurs politiques et une incertitude qui n'a d'intérêt ni pour les populations guinéennes, ni pour les potentiels investisseurs qui frappent en ce moment à la porte du pays. Résultat, c'est le début des tiraillements entre les deux camps protagonistes ("Alanmané vs Amoulanfé"), plus que jamais décidés à en découdre.

En tous les cas, que les pyromanes de tous bords attisant frénétiquement le feu qui couvait depuis longtemps, gardent dans un coin de leurs têtes brûlées, le fait que le jour où ça finira par nous péter à la face, aucun pompier (communauté internationale), ne nous viendra au secours pour éteindre l'incendie. Dégoulinant de sueur froide, on aura alors que nos pauvres yeux, pour verser des larmes de croco, car comme ne cesse de le clamer tout haut l'actuel locataire du palais de l'Elysée, la France, puissance tutélaire qui jouait un rôle de premier plan, pour ce qui est de l’intermédiation dans nos crises politiques à répétition, n'a désormais plus vocation à s'ingérer dans les affaires internes de ses anciennes colonies. C'est aux Africains de régler leurs propres problèmes.

Aujourd'hui, l'intérêt général des populations à la base, est que la paix sociale soit à tout prix préservée, au-delà des divergences politiques et des clivages éthiques.

Pendant qu'on y est, Conakry étant une presqu'île (Sodé kérén, minidé kérén = une entrée, une sortie), autant donc conseiller à ses habitants qui n'ont pas les moyens de s'offrir une barque, d'apprendre par précaution, à nager, car en cas d'incendie, mis à part la sortie du côté de Kagbélen, qui sera certainement difficile d'accès à cause des embouteillages, l'océan Atlantique restera la seule autre issue de secours, pour sauver sa peau.

Que Dieu sauve la patrie des démons de la haine et de la division

Publié le 05 février 2019

Le "pourquoi" de la valse actuelle de décrets presidentiels ?

Comme explications plausibles, de deux choses, l'une:

A - Pour la reconnaissance et la promotion des compétences (une belle action de faite, car participant du renouvellement et de la qualification de l'administration publique, qui est censée être une continuité).

B - Attirer et/ou fidéliser des militants de grande envergure, pour la consolidation et le maintien au pouvoir du Rpg-Arc-en-ciel (des ténors de la mouvance présidentielle, exigent désormais des hauts cadres de l'administration, qu'ils mouillent davantage le maillot sur le terrain politique, pour le renouveau du parti.

Résultante à double facettes:

1- Dans l'optique du changement dans la continuité, réussite du projet de maintien au pouvoir. Dans ce cas de figure, c'est tout bénéf pour les suppôts du régime.

2 - Ou scénario contraire, avec une alternance démocratique à la prochaine élection présidentielle. Pour cet autre son de cloche, tout ce beau monde assis sur une chaise éjectable, a de quoi se faire du souci, car il est à bien des égards, susceptible d'être victime d'une véritable purge, étant donné que ces cadres n'ont de mérite que d'être des militants du Rpg-Arc-en-ciel. Et comme on le sait, il est de tradition démocratique, que le vainqueur d'une élection présidentielle gouverne en majorité avec ses partisans (le régime actuel, malgré quelques timides ouvertures politiques, en est une illustration parfaite).

Et dire qu'entre tenants et prétendants du pouvoir, le tiraillement ne fait que commencer, alors qu'il suffirait de partager un gâteau d'apparence assez large, pour contenter tout les nécessiteux.

Ça promet......

Publié le 19 janvier 2019

Mais, c'est quoi le référentiel ?

La construction de la démocratie est un processus et comme tel, les imperfections en sont inhérentes.

Cependant, pour une question de légalité/légitimité, il est admis dans l'entendement général, qu'en temps normal, l'encrage de ce système de gestion étatique n'est effectif dans un pays, que lorsque le passage de témoin entre un Président démocratiquement élu et son successeur, se fait à l'échéance de sa mandature, soit par voie de fait de l'alternance, à la faveur d'élections présidentielles libres, soit par la limitation de mandats, telle que définie par la constitution. Cela suppose en principe, qu'il y'ait entre deux mandatures consécutives, l'organisation à date prévue par la loi, de toutes les élections majeures (Présidentielles et législatives) et intermédiaires (communales et communautaires), dans des conditions de transparence et d'équité, qui en garantissent la crédibilité et favorise l'adhésion populaire.

Le malheur en Guinée, est qu'à chaque changement de régime, la transmission du pouvoir se fait de façon brusquée, pour la simple et mauvaise raison que les Présidents en exercice, dans leur vision hégémonique du pouvoir, ne créent pas les conditions nécessaires, à même d'assurer la relève dans la paix et la quiétude sociale, laissant ainsi la porte ouverte à toute les dérives, qui mettent en cause, les maigres acquis démocratiques.

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