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L'UA exige plus d'investissements dans l'éducation, et plus d'efforts dans la promotion des domaines clés

Ua jeunesse

L'Union africaine (UA) a encouragé davantage d'investissements et d'efforts dans l'éducation avec une participation accrue des femmes et des filles sur le continent africain où il y a pénurie de professionnels dans les domaines clés de la science, technologie, ingénierie et mathématiques, a-t-on constaté par Xinhua lors d'une conférence de presse organisée mercredi en marge du sommet de l'UA en cours à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.

Le 2e Dialogue de haut niveau du Centre international pour l'éducation des filles et des femmes en Afrique de l'Union africaine (UA/CIEFFA) s'est tenu ce mercredi à Addis-Abeba.

"Renforcer les politiques et les pratiques afin de promouvoir l'enseignement technique et la formation professionnelle (ETFP) axé sur les sciences, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques (STEM) pour les filles et les femmes ; Investir dans le capital humain et allouer des ressources financières pour développer la confiance en soi des filles et des femmes et booster leur intérêt pour les STEM et EFTP et enfin utiliser un cadre juridique et institutionnel pour éliminer les stéréotypes liés au genre dans les environnements d'enseignement et d'apprentissage", ceux-ci constituent les thématiques au coeur des préoccupations du dialogue.

"Aucune nation ne peut se développer sans des compétences dans les STEM et EFTP. Il est aussi impossible d'arriver à cela sans un effort d'investissement et enfin la réussite de la transformation de l'Afrique passe par l'éducation, car l'avenir de la jeunesse se trouve dans les écoles", a indiqué Jakaya Kikwete, ancien président de Tanzanie, membre de la Commission internationale sur le financement de l'éducation globale, orateur principal.

Toujours selon lui, 350 millions de jeunes en Afrique ne sont pas sur le bon chemin pour atteindre le marché du travail. Un tiers de tous ces jeunes n'apprennent rien dans le monde. Dans beaucoup de pays africains, les filles sont confrontées à des barrières à l'apprentissage, en particulier lorsqu'elles atteignent les niveaux post-primaire en éducation. Les filles abandonnent pour plusieurs raisons : le mariage et la grossesse précoce, la violence liée au genre à l'école, la pauvreté, les travaux domestiques, le manque de contenu et d'environnement d'apprentissage sensible au genre.

"Il est donc important de définir les processus d'enseignement et d'apprentissage dans les écoles afin de développer des environnements d'apprentissage propices au genre. Chaque pays doit enfin décider comment s'en occuper en transformant les plans en actions sur le terrain. L'avenir de l'Afrique c'est pour la nouvelle génération", a réitéré cet ancien président tanzanien.

S'exprimant à la conférence de presse suite à ce dialogue, Sarah Anyang Agbor, commissaire aux Ressources humaines, Science et Technologie, a souligné la nécessité de remédier à la pénurie de diplômés dans ces domaines. Elle a exhorté les dirigeants africains à plus d'investissements dans la scolarisation des jeunes filles afin de répondre aux engagements de l'agenda 2063 de l'Union africaine.

Pour sa part, Mary Teuw Niane, ministre sénégalaise de l'Education nationale, a dit : "Il ne peut y avoir d'émergence économique sans maîtrise du capital humain", s'attribuant le proverbe "une femme intelligente ne ferme pas toutes les portes, au contraire, elle les ouvre toutes".

Source:Xinhua

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