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Message aux Guinéens de tous bords !

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Il y a une dizaine de jours (c’était autour du 3 Mai), une de nos sœurs en région parisienne, Madame Kourouma Gnalen, m’avait interpellé au téléphone, au sujet des conflits politiciens récurrents, rendant dangereux, violent, et particulièrement délétère le climat social, à quelques semaines des élections législatives prévues le 30 juin prochain en République de Guinée.

Elle souhaitait une rencontre urgente entre certaines  ‘’personnes’’ ressources,  pour organiser la réflexion, et le  débat au sein de la diaspora, pour chercher des solutions.

Elle ajouta qu’elle avait également sollicité d’autres frères comme :

-     Katty Abou, retraité du CNRS, Président de l’association des cadres et techniciens d’origine guinéenne en France (ACTOG) ;

-     Sow Alpha Loppè, historien, enseignant, chercheur associé au CEMAF ;

-      etc.

 Pour la petite histoire, Gnalen Kourouma est, en France, marraine (ou présidente d’honneur), de plusieurs associations œuvrant pour la promotion féminine. Elle porte également  (depuis toujours), un soutien sans faille à la carrière des artistes, chanteurs, acteurs, musiciens, danseurs, orchestres et grands ballets de toutes origines ; La RTG n’a jamais cessé de diffuser le grand succès  ‘’Chassis long’’ (Ode à l’amour), composé pour ‘’elle’’ par le mythique ‘’Horoya Band’’ de Kankan, pour magnifier sa féminité, et la beauté éternelle de la jeunesse qu’elle incarnait...

Je connaissais sa renommée, mais ce n’est qu’en 1993 (alors que je déposais chez elle en voiture, trois de nos artistes émérites), qu’on me présenta à elle : C’étaient Iblouse Kouyaté, Bambino, et notre regretté Babadian, qui l’avait affectueusement affublée du sobriquet ‘’diama’’, parfaitement justifié puisque je découvris à l’époque que sa maison ne désemplissait jamais  24h sur 24…, au point que souvent, de Mory Kanté aux artistes zairois ou antillais (en passant par tous ceux et toutes celles qui arrivaient d’Afrique de l’ouest pour faire carrière en Hexagone), tous convergeaient chez elle, souvent très tard la nuit, voire au petit matin, pour ‘’échanger’’,  au sortir de concerts en différents points de Paris. Le noctambule (et musicien raté) que je suis, aimait baigner dans ce bouillon de culture, aux contacts de talents divers, sortis de leurs concerts où ils avaient enflammé leurs publics quelques heures auparavant. Le grand salon accueillant d’Antony,  était alors un vrai bouillon de culture où se nouaient les contacts les plus improbables, avec l’amorce de collaborations artistiques extraordinaires… ! J’avais déjà vu ce genre de chose, un soir de 1980, où je m’étais retrouvé dans un appartement immense, non loin du Palais Bourbon, pour aider un frère à déplacer un grand piano : c’était chez Elton John !

En 1994, Madame Kourouma m’avait associé à l’organisation des deux premiers concerts parisiens de Mama Diabaté (koffi-cola), qu’elle m’avait chargé  de ramener de Bruxelles où elle m’attendait avec notre regretté ABD… Le duo (entre l’excellent journaliste-promoteur,  et la grande chanteuse-guitariste, joueuse de cora), m’avait autant impressionné et émerveillé à l’époque, que tous les professionnels des maisons RFI et Africa 1, qui nous avaient ouvert les ondes de ces radios très écoutées sur tous les continents.

Pour revenir à l’initiative de notre sœur, toutes les bonnes volontés disponibles sont sollicitées impérativement pour la recherche d’un lieu, et le choix d’une date pour la fin de ce mois car, notre communication devra contribuer à pacifier bien avant les législatives de la fin du mois de Juin.

Nous proposons à tous ceux qui le peuvent, de travailler sur le thème :

RAISON et POLITIQUE : Quel rôle pour l’intellectuel (le cas de la Guinée).

 

Paris le 11 Mai 2013

Cissé Oumar de Bma 06 26 12 78 91

essikleduc@yahoo.fr

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