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Affluence record à la gare routière de Conakry

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Dans l’attente d’un dénouement de la crise en Guinée, de nombreux habitants de Conakry quittent la capitale pour trouver refuge dans leurs villages. L’épisode de violence précédemment connu par le pays, fait craindre à une partie de la population la répétition de ce scénario. Mais d’irréductibles optimistes refusent d’envisager un nouveau chapitre agité. La proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle, prévue le jeudi 2 décembre, ne s’accompagnera d’aucune violence, assurent-ils.

C’est le matin de bonne heure que les gares routières de Conakry sont en plein effervescence. Couvre-feu nocturne oblige, ceux qui voyagent vers l’intérieur du pays partent aux premières heures de la matinée, pour éviter d’être encore sur la route la nuit. C’est ce dont témoigne un membre du syndicat des transporteurs. « Depuis quatre jours, nous ici, on voit beaucoup de personnes qui embarquent pour s’en aller. On ne connaît pas la cause ».

Les départs sont nombreux, peut-être deux fois plus que l’accoutumée, estiment les transporteurs. Un chauffeur avance plusieurs explications : « certains nous disent qu’actuellement, les denrées alimentaires sont chères. Donc ils s’en vont à cause de ça, parce qu’il paraît qu’au village, avoir à manger est plus facile qu’actuellement en ville. Certains disent qu’ils ont peur, donc ils s’en vont à cause de ça ».

Tierno, employé à la gare routière, regarde tout cela d’un œil indifférent. Il est certain, lui, que l’arrêt de la Cour suprême sera accueilli dans le calme. « Je pense qu’il n’y aura pas de violences, parce qu’il y a eu des sensibilisations au niveau de la famille, au niveau des quartiers. Cela va bien se passer, Inch’Allah ».

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