Créer un site internet

Ebola: des syndicats d'Air France exigent la fin des vols vers Conakry

Images 21

Des syndicats d'hôtesses et de stewards d'Air France ont exigé vendredi "la fermeture de la desserte de Conakry" en Guinée, l'un des pays les plus touchés par le virus Ebola, évoquant leur inquiétude d'un "risque grave de propagation de l’épidémie".

La poursuite du vol Air France quotidien Paris-Conakry "entraînerait un risque grave de propagation de l'épidémie, notamment dans notre pays", selon le communiqué de ces deux syndicats des personnels navigants et commerciaux (PNC) représentatifs à Air France, l'Unsa et le SNPNC-FO.

Ils réclament la "fermeture de la ligne de Conakry (...) jusqu’à ce que l’épidémie du virus Ebola soit complètement maîtrisée".

Les deux syndicats dénoncent "la scandaleuse obstination" d'Air France, qui leur a fourni "une simple paire de gants" en guise de protection.

Dans une lettre envoyée à leur ministre de tutelle, Alain Vidalies, ils évoquent un dispositif "totalement inapproprié" et réclament "des moyens plus adaptés".

Ces représentants des salariés s'appuient sur la décision prise par d'autres compagnies (British Airways et Emirates) de suspendre les vols vers Conakry.

Les contrôles des passagers en provenance de Conakry vont débuter samedi matin à l'aéroport parisien de Roissy, a annoncé jeudi la ministre française de la Santé Marisol Touraine.

La Guinée fait partie des trois pays les plus atteints par l'épidémie du virus Ebola avec le Liberia et la Sierra Leone, selon l'OMS, qui a recensé 843 cas mortels dans ce pays.

Fin août Air France avait annoncé la suspension de ses vols vers la capitale de la Sierre Leone Freetown, après de précédentes protestations syndicales, mais maintenu sa liaison vers Conakry.

La fièvre hémorragique Ebola a fait 4.493 morts sur 8.997 cas enregistrés dans sept pays, dont la Guinée d'où est partie l'épidémie fin décembre 2013, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Source: AFP

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire