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Elections communales : "nous sommes en avance sur le chronogramme..." rassure le président de la CENI

Amadou

Les élections communales auront bel et bien lieu le 04 février 2018. Devant les hommes de média, le mercredi 06 décembre, le président de la CENI a donné des précisions sur l’état d’avancement du chronogramme des communales.

Dans son introduction, le Président de la CENI a remercié les journalistes pour leur attention et leur accompagnement depuis le déclenchement du processus. « Il n’est pas évident de prendre la parole devant des journalistes quand on n’est pas sûr de ce qu’on dit et de ce qu’on fait. Malgré vos préoccupations, vous avez tenu à vous intéresser aux activités de la CENI. Vos calendriers sont chargés et il y a assez d’activités qui font l’actualité dans la cité. Avec la CENI, la salle est toujours pleine… Vous nous aidez aussi dans la diffusion de nos communiqués et autres messages à l’endroit de la population. Si nous déroulons aujourd’hui aisément le chronogramme c’est grâce à vous en partie » s’est réjoui le président de la CENI.

Abordant le vif du sujet, le Président de la CENI dira que cela est devenu une habitude pour son institution de faire l’état des lieux à chaque grand tournant de l’exécution du chronogramme électoral. « Il y a quelques mois, nous avons pris l’engagement d’aller aux élections communales à la date du 04 février 2018. Cette date est issue de la consultation de tous les acteurs du processus lors d’une retraite qui s’est tenue à Conakry. Nous avons dit que techniquement, nous serons prêts pour le 04 février 2018. Vu qu’il n’y a pas de révision des listes électorales, la nouvelle loi électorale et le nouveau code des collectivités ont fait de nouvelles exigences que la CENI est obligée de respecter. Ces exigences étaient que personne ne soit plus à plus de 5 kilomètres de son bureau de vote en zone rurale  et de 2 kilomètres en zone urbaine. » a souligné M. Amadou Salif Kébé.

Poursuivant son exposé, Me. Kébé dira que la nouvelle loi électorale dispose qu'aucun bureau de vote ne doit dépasser 600 électeurs. Ces réajustements font que les missionnaires sont sur le terrain. Après le travail sur le terrain, les données seront remontées au site central de la CENI où un dispositif informatique est mis en place pour le reste des opérations. C’est après ces travaux que la CENI va déterminer le nombre de bureau de vote et  pourra imprimer les listes électorales définitives et les cartes d’électeurs.

« Nous sommes en train d’avancer conformément à notre chronogramme. Ceci dit, nous avons aussi mis en place les structures de transparence et de partage avec les parties prenantes. Il y a beaucoup de cellules mises en place pour pouvoir partager avec l’ensemble des partenaires, des informations électorales. C’est dans ce cadre que nous avons mis en place, la cellule de suivi technique du processus électoral. A ce niveau, tout ce que nous décidons se partage avec l’ensemble des partenaires. Nous en discutons techniquement et politiquement la faisabilité des actions sur le terrain. Nous avons pris l’engagement que cette CENI ne va pas s’enfermer dans ses bureaux pour décider et faire descendre ses décisions sur les autres. Quand vous faites quelque chose pour quelqu’un à son absence, il peut ne pas l’accepter. Mais si vous le faites ensemble, là c’est votre œuvre commune qu’il acceptera…Nous ne sommes pas en retard sur le chronogramme, on peut dire que nous sommes même en avance sur le chronogramme » Martèle Me. Kébé.

le Président de la CENI a déclaré que le cautionnement, qui est une partie du remboursement de la confection des bulletins de vote, est bel et bien prévu par la loi.«Ces cautionnements ont une base légale car ils sont prévus par la loi guinéenne. (…) Quant à la question des contestations des sommes, à ce jour, nous n’avons reçu officiellement aucune plainte. Nous estimons que c’est un montant qui est raisonnable et qui est à la porté de tous ceux  qui veulent être candidats. Nous n’avons pas pris cette décision comme ça, nous avons réfléchi», a rétorqué  Me Salifou Kebe.

Sur les multiples questions liées au budget électoral posées par des journalistes, le conférencier a répondu ceci : « A l’occasion d’une loi rectificative, il nous a  été alloué 315 milliards de francs guinéens par l’Assemblée nationale. Sur la base de 115 milliards que l’Etat avait mis à notre disposition. Nous avons évolué en exécutant une bonne partie de nos activités. Mais, le gouvernement a pris, à travers le ministère des Finances et du Budget, un arrêté pour dire que le reste du montant va être puisé dans les dépenses communes de l’Etat. Les 210 milliards ont été mis sur les comptes de l’Etat au compte du Trésor public pour que, quand la CENI aura besoin de ses montants, qu’ils soient mis à sa disposition ; et, c’est ce qui est en train d’être fait. Au niveau de la CENI, on n’a pas eu des inquiétudes pour financer les élections parce que des engagements ont été pris par l’Etat guinéen et ils sont en train de les réaliser. Donc, aujourd’hui, sur ce qu’on a prévu, ce qui est mis à disposition, nous sommes à moins de 30 milliards du reste. Et, les 210 milliards vont nous mener jusqu’à la mi-janvier. La période de grosses dépenses, c’est maintenant », a dit le président de la CENI.

C’est après cette conférence de presse que le Président de la CENI et sa suite ont procédé au lancement symbolique de la gestion des candidatures dans les communes de Kaloum et de Dixinn à Conakry.

Aly Badara Condé

Source: CENI

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