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Enquête sur une affaire de corruption à Simandou

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La police fédérale australienne (AFP) a lancé une enquête pour élucider les « allégations de corruption » émises à l’encontre de Rio Tinto, après l’annonce d’un paiement de 10,5 millions $ à un consultant pour des « services de conseil » à Simandou. L’information a été confirmée par la police, qui a déclaré avoir été approchée par le géant minier en novembre pour enquêter sur l’affaire.

« L'AFP enquête sur des allégations liées à cette affaire. L'AFP est activement engagée avec Rio Tinto qui fournit son assistance concernant l’enquête », a déclaré l’agence de police. Elle a précisé qu’en tant que membre de l’International Foreign Bribery Taskforce, elle travaille en étroite collaboration avec ses homologues nationaux et internationaux pour clarifier les affaires de corruption étrangères.

Lorsque l’affaire a commencé en novembre, Rio Tinto a sollicité, outre l’AFP, l’aide de la Securities and Exchange Commission des Etats Unis, du ministère britannique des affaires étrangères et de la Serious Fraud Office de Londres.

Pour rappel, en novembre dernier, quelques semaines après l’annonce de son départ de Simandou au profit de Chinalco, Rio Tinto a licencié deux de ses cadres, après la découverte d’un échange de courriels, datant de 2011, qui laisse penser à des actes de corruption sur le projet. Interrogé en février dernier, le DG de Rio Tinto, Jean-Sébastien Jacques, a démenti toutes les rumeurs sur un quelconque blocage de la transaction avec Chinalco suite à l’affaire de corruption.

Simandou est un projet d’extraction de minerai de fer auquel est intégré un projet d’infrastructures de transport. Ce gisement de fer, à haute teneur (65,5% Fe), dispose d’une capacité de production annuelle s’élevant à 100 millions de tonnes, en pleine production, pendant plus de 40 ans.

Louis-Nino Kansoun

Source: Agence Ecofin

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