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Guinée / Union européenne: Un mois après le massacre des sanctions contre la junte

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Les 27 ministres des Affaires étrangères de l'UE ont décidé mardi d’imposer un embargo sur les armes et des sanctions ciblées contre les membres de la junte militaire au pouvoir et plusieurs de leurs proches considérés comme responsables de la répression sanglante d'un meeting de l'opposition le 28 septembre dans un stade de Conakry. Ces sanctions comprennent entre autres, des interdictions de voyage en Europe et un gel de leurs avoirs financiers

Coup sur coup, l'Union européenne, les Etats-Unis et le bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) ont donné de la voix. Pour l'Union européenne, c'est Karel de Gucht, le commissaire chargé du Développement et de l'Aide humanitaire qui prend la parole depuis le siège de l'Union africaine à Addis-Abeba. Karel de Gucht estime que le leader du coup d'Etat en Guinée, Moussa Dadis Camara, doit rendre compte de ses actes devant un tribunal pour crime contre l'humanité. Crime contre l'humanité, parce que la répression du 28 septembre a été d'une brutalité jamais vue. A Washington également, la journée du 28 septembre a laissé des traces. Les Etats-Unis demandent à la junte de quitter le pouvoir. Selon un porte-parole du département d'Etat : « La junte doit s'effacer. Ils doivent partir pour ouvrir la porte à des élections que pourront contrôler des observateurs internationaux », insiste-t-on du côté de la diplomatie américaine. Désormais la justice internationale s'intéresse de près aux événements de Conakry puisque le procureur de la CPI vient d'engager un examen préliminaire de la situation en Guinée afin de déterminer si des crimes de la compétence de la CPI ont été perpétrés

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