"Aux hommes, il faut un chef et au chef, il faut des hommes"

Citation proverbe africain 005998

Que l'on se réclame d'obédience libérale, sociale ou je ne sais quels autres courants politiques, je pense qu'il n'y a nul besoin de miracle, pour mettre un pays tel que la Guinée, sur les rails du développement économique et social.

Il suffit d'un HOMME intègre ayant les moyens de ses ambitions politiques et doté d'une réelle volonté à faire bouger les lignes, avec une vision réaliste des enjeux de la mondialisation.
En effet, forte de ses potentialités (ressources naturelles, principalement dans le domaine agricole et le secteur minier) et de ses acquis socio-culturels, à avantage comparatif par rapport à beaucoup d'autres pays africains, la Guinée possède pleins d'atouts, à même de favoriser la valorisation de son patrimoine national.
Des promesses d'investissements productifs massifs dans l'agriculture et les mines, comme orientation stratégique de développement économique préconisée par tous les experts et qui est d'ailleurs la recette concoctée par les principales formations politiques prétendantes au trône. L'agriculture et les mines, deux secteurs clés de l'économie, dont les effets d'entraînement auront des impacts positifs sur l'activité générale et permettront une meilleure redistribution des richesses, pour combler les nombreuses attentes sociales. De belles perspectives en vue, dans un régime politique de bonne gouvernance, qui nécessite, on ne le dira jamais assez, de l'AUTORITE et de la RIGUEUR, dans la direction des affaires étatiques.

 

Chef de l'Etat démocratiquement élu, disposant de ce fait, de la légalité et de la légitimité à diriger le destin commun, il a le monopole du choix des hommes et des femmes, capables de l'épauler dans l'accomplissement de sa noble mission.


Il faut juste en finir avec le laisser-aller et le laisser-faire hérités des années de plomb et faire des choix pragmatiques de compétences élargies, au-delà des appartenances politico-ethniques et/ou régionalistes, en soumettant pourquoi pas la nomination des cadres proposés par l'exécutif aux postes de haute responsabilité et dans les grandes régies financières de l'Etat, à l'approbation d'une commission parlementaire (genre comité d'éthique et de déontologie, chargé d'évaluer la moralité et les aptitudes des candidats).


Dans le système, il y'a heureusement des "bons" et malheureusement des "mauvais", mais pour le cas spécifique de la Guinée, les "bons et les mauvais" sont plus ou moins, proportionnellement répartis dans les deux camps protagonistes (Pouvoir et Opposition), d'où la nécessité du partage du pouvoir tant convoité (quid du gouvernement d'union nationale). Et, Pour l'efficacité et la pérennité de l'action publique: S'atteler sans complaisance, à Sanctionner positivement ou négativement les actes posés par les commis de l'Etat au service de la nation et donner force à la loi, dans un climat de paix, de sécurité et de justice. C'est la simple règle à adopter/imposer dans les mœurs, pour espérer sortir de l'ornière.
Alors, dites moi pas que c'est sorcier, non ?

 

BAYO Abidine

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