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Humanitaire: Après le pont, Lumière de Guinée lance un convoi

5b63a480299ecd09208b45b8Une trentaine de Bocains devrait partir en février pour la Guinée avec l’aide de Lumière de Guinée et du Club 41 pour y laisser du matériel et des véhicules Le pont ? Il dessert une trentaine d’hectares qui ont été défrichés pour y cultiver de l’ananas et des bananes. » Serge Caillon est allé constater sur place les bienfaits du pont de 24 m que l’association « Lumière de Guinée » avait transporté et jeté dans la région de Kindia en Guinée en 2014.

Quatre ans plus tard, Lumière de Guinée lance une nouvelle opération en faveur de cette ville dont la population est équivalente à celle de Nantes. Cette fois, il s’agit de lancer un convoi humanitaire qui poursuivra le travail entamé en 2007. Le convoi humanitaire « Kindia 2019 » partira le 7 février prochain avec le concours du Club 41 de Bressuire. Il comptera trois semi-remorques, un 4X4 d’assistance et un bus scolaire donné par les voyages Bertrand (Courlay). « Il va nous servir de QG », résume André Tempéreau, un des responsables de l’équipée. « Nous allons le transformer pour y aménager un coin cuisine et un dortoir pour les 10 personnes du convoi. »
 

Fort de son expérience des convois humanitaires avec son association « les Convois du cœur », c’est Serge Caillon qui organise ce périple à travers la France, l’Espagne, le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal et la Guinée. « La première partie du voyage est sûre mais nous avons demandé une escorte militaire sur les dernières portions du voyage. » C’est que les 36 tonnes et 270 m3 de matériel pourraient attiser des convoitises. « Nous aurons à bord du matériel médical et scolaire, des vêtements, des vélos, de l’outillage, un tracteur et une drogueuse agricoles, des pompes, du matériel électrique, un bulldozer… Nous collectons encore du matériel en bon état. Si des associations le veulent, nous pouvons leur transporter quelques colis. Les trente transformateurs électriques que nous transportons vont permettre d’électrifier des villages », explique Serge Caillon.


1 km = 5 €

Après six semaines de voyage et 8.000 km, la dizaine de chauffeurs et les vingt accompagnateurs (dont une infirmière) qui les rejoindront au Sénégal s’installeront au monastère de Sainte-Croix à Kindia. Il s’agit de poursuivre un travail entamé depuis 2007 par « Lumière de Guinée ». « La production électrique ne pose pas de problèmes sur place. La Guinée est considérée comme le château d’eau de l’Afrique et il y a des barrages », expliquait déjà en 2014 Jean-Paul Auger, son président. « Nous allons donner ces transformateurs à Électricité de Guinée, l’équivalent d’EDF », explique Serge Caillon.
Seul le 4X4 d’assistance fera le voyage du retour. Les trois semi-remorques et le bus scolaire resteront sur place. « Nous avons déjà laissé deux camions sur place », explique Serge Caillon. Le bus scolaire, lui, permettra aux écoliers de s’affranchir des 20 à 40 km qu’ils doivent parcourir chaque jour à pied pour aller à l’école.


D’ici février prochain, le Club 41 et « Lumière de Guinée » doivent réunir 40.000 € pour financer le convoi. Chaque kilomètre parcouru est vendu 5 € pour financer carburant, nourriture, bateaux, assurances, droits de douanes…


1 km = 5 € : par chèque ou espèces à Lumière de Guinée, le Pré du Bois, 2 chemin de l’Ogerie, Boismé ou par crowdfounding sur www.lumiere-de-guinée.fr

Source: La Nouvelle République

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