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La banque mondiale déplore le faible taux d'absorption de ses financements en Guinée

Banque mondiale

Le représentant du groupe de la banque mondiale en Guinée, Rachid Radzi, a déploré, en marge de l’ouverture de la revue de ses projets en Guinée, le faible taux d’absorption par le gouvernement guinéen des financements consentis par la banque. Traditionnellement, comme tous les trois ans, le groupe de la banque mondiale organise la revue du portefeuille de ses projets et programmes, qu’elle exécute en Guinée.

Cette année, en présence des représentants du gouvernement, de la société civile et du secteur privé, cette revue à consister à identifier les actions concrètes à mener en vue d’améliorer les performances de la banque en Guinée et à mesurer ses progrès et retards.

En marge de la cérémonie d’ouverture, le représentant de la banque mondiale a salué la coopération très « active » qui existe entre son institution bancaire et la Guinée.

« Nous avons eu le double de notre portefeuille en quatre ans. On est passé de 200 à 400 millions de dollars, moins d’un demi-milliard », a-t-il dit. « Ces cinq cent millions de dollars, c’est le cumul de 2014 à nos jours, incluant 100 millions de dollars cette année ».

Pour M. Radzi, la banque a mobilisé cette année en Guinée, en appui au programme de développement, 100 millions de dollars.

« Donc, quand vous prenez ce montant, moins ce qui a été mis en œuvre, il nous reste encore 300 millions de dollars. Nous devons retrousser les manches pour assurer leur exécution et leur absorption », a-t-il déploré.

« On a un taux de décaissement moyen. Aujourd’hui, sur 500 millions de dollars mobilisés, nous avons encore 300 millions de dollars à mettre en œuvre. Cela veut dire que nous avons une marge de manœuvre de 60 % de notre portefeuille », a-t-il expliqué.

Pour Rachid Radzi, la Guinée et son institution doivent rester vigilantes autour de la passation des marchés, du suivi et évaluation et surtout de l’ancrage institutionnel.

« Nos projets, par nature, servent plusieurs ministères. Donc, nous devons aider à renforcer les capacités des structures bénéficiaires pour une bonne exécution des projets ».

Pour sa part, Péma Guilavogui, secrétaire général du ministère du plan et de la coopération, a fait savoir que le faible taux d’absorption des fonds est récurrent en Guinée.

« Nous devons mener des efforts à la fois du gouvernement, et des partenaires pour alléger les procédures de décaissement des fonds existants. Parce qu’en réalité, ce sont les procédures qui posent problème. Il faut pouvoir, à la limite des responsabilités, aller dans le sens d’un meilleur décaissement », a-t-il plaidé.

Source: APA

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