La BID débloque 47 millions de dollars en faveur du secteur agricole

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La Guinée va bénéficier d'une enveloppe de 47 millions de dollars de la Banque islamique de développement destinée au développement des filières agricoles et à la commercialisation des produits agricoles du pays. Une délégation de l'institution financière est actuellement à Conakry pour finaliser les détails de l'accord.

Les composantes du projet restent encore à déterminer mais la Guinée est déjà sûr de pouvoir l'exécuter. La Banque islamique de développement (BID) vient d'accorder au pays une enveloppe de 47 millions de dollars pour un projet de développement des filières agricoles et la commercialisation des produits de ce secteur. D'après le ministère guinéen du commerce, une mission de l'institution financière est déjà dans la capitale guinéenne pour procéder à l'évaluation finale du projet afin de le soumettre au conseil d'administration pour son approbation, sa signature et sa mise en vigueur pour son exécution l'année prochaine.

Plusieurs séances de travail sont prévues entre la délégation et les services techniques du ministère pour la finalisation des composantes du projet. Du côté de la BID, on explique que cet engagement aux côtés de la Guinée est motivé par les objectifs qu'elle s'est fixé elle-même. « Je suis engagé pour ce projet, parce que, c'est le mandat même de la BID : celui d'aider les pays membres, les accompagner. C'est notre devoir et c'est notre travail de tous les jours », a expliqué Ougfaly Badji, le chef de mission de la BID à Conakry.

Pour le ministre guinéen du commerce, tête de file du projet qui s'étalera sur la période 2018-2022, ce financement vient appuyer la production de qualité, la commercialisation et la compétitivité des produits ''Made in Guinea'' sur le marché international.

Promouvoir le développement socio-économique

Le projet gouvernemental auquel est destiné ce financement de la BID, est un projet de développement agricole de très grande dimension qui prend en compte les tubercules, les fruits et certaines cultures de rente, avec aussi, deux produits retenus pour chaque région naturelle du pays. Dans ses interventions, le chef de mission de la BID a expliqué que ce projet apporte aussi des solutions aux autres problèmes de la Guinée dont la demande sociale qui est très forte.

Selon lui, il faut donc apporter une réponse, parce que « l'Etat ne développe pas, il crée les conditions de développement, le secteur privé et la population devraient être le porteur de ce développement ».

Sourcz: La Tribune Afrique

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