La grève d'un syndicat dissident de l’éducation suivie à a lettre dans les écoles

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Les écoles publiques et privées du pays sont paralysées, depuis ce lundi, sur une bonne partie du territoire national, suite à un mouvement de grève générale déclenchée par le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG).

A Conakry comme dans les grandes villes du pays, l’appel du syndicat est suivi à la lettre. Le corps enseignant est resté à la maison, et les écoles sont pour la plupart fermées ou sans enseignants.

De même, les parents ont préféré garder leurs enfants à la maison, de peur que la grève ne dégénère.

Dans un préavis de grève, le syndicaliste dissident, Aboubacar Soumah, a appelé tout le corps enseignant à observer une grève générale illimitée jusqu’à la satisfaction des revendications.


Au lendemain de cette annonce, les autorités et la confédération syndicale professionnelle de l’éducation de Guinée (FSPE) ont demandé aux enseignants de refuser d’observer cette grève, sous prétexte que la corporation a obtenu « d’importants acquis » auprès des autorités, à l’issue des accords conclus avec le gouvernement en Février et en Octobre 2017.

Dans un communiqué, le ministre du pré- universitaire, Ibrahima Kalil Konaté (K²), a également demandé à tous les enseignants de reprendre le chemin de l’école pour sauver l’année scolaire.

En novembre 2017, le syndicaliste Aboubacar Soumah avait appelé à une grève générale dans le secteur de l’éducation.

Cette grève avait été suivie à la lettre à Conakry comme en provinces. Durant vingt jours, les écoles sont restées fermées. En conséquence, trois personnes y ont perdu la vie.

Il a fallu la médiation des leaders religieux pour que les frondeurs acceptent d’observer une trêve de deux mois. Ce délai ayant expiré, M. Soumah a appelé les enseignants à cesser les cours.

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