La Guinée mise sur l’expertise chinoise pour améliorer l’accès aux soins de qualité
- Par Administrateur ANG
- Le 14/11/2025 à 07:49
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En Guinée, le système de santé reste fragile, avec peu de financement et des équipements insuffisants. Le nouvel accord vise à moderniser les soins et faciliter l’accès à des services de qualité grâce aux technologies médicales avancées.
La Guinée et la Chine ont signé un accord pour la co-construction du Centre de médecine conjoint sino-africain. C’est ce qu’indique un communiqué de la présidence guinéenne publié le mercredi 12 novembre 2025.
Ce projet vise à moderniser le système de santé guinéen en intégrant les technologies médicales avancées pour améliorer la prévention, le traitement et l’accès à des soins de qualité.
« Notre région a été impactée par la fièvre hémorragique Ebola, qui a détruit des vies et lourdement affecté notre économie nationale. Et, comme vous le savez, la covid a pratiquement obligé le monde entier à s’arrêter pendant des mois », a souligné le Premier ministre, Bah Oury. Il a ensuite indiqué que la création du Centre permettra de renforcer les liens de coopération entre les deux pays.
Le secteur de la santé en Guinée est confronté à des défis notamment le manque de financement, un faible taux de disponibilité des équipements et des taux élevés de mortalité maternelle et infantile. Toutefois ces dernières années, plusieurs initiatives ont été mises en place afin d’améliorer l’accès et la qualité des soins, avec le soutien de partenaires internationaux. Il s’agit notamment du Projet d’appui au secteur de la santé (PASS), doté de 52,9 millions d’euros (61,5 millions $) et financé par l’État et la Banque islamique de développement (BID)
Outre le volet sanitaire, la coopération entre la Guinée et la Chine s’étend aux domaines économique et technique. En décembre 2024, les deux pays ont signé un accord de coopération non remboursable d’une valeur de 200 millions de yuans (environ 27 millions de dollars).
Dans la foulée, un partenariat a été conclu avec la State Power Investment Corporation (SPIC) pour la construction d’une raffinerie d’alumine en Guinée, capable de produire 1,2 million de tonnes par an, marquant un pas important dans le développement industriel du pays.
Notons que cette signature s’inscrit dans le prolongement des engagements pris lors du Forum de Coopération sino-africaine 2024 (FOCAC), qui a ouvert une nouvelle ère de coopération sino-guinéenne.
Ingrid Haffiny (stagiaire)
Source: Agence Ecofin
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