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La répartition des postes du parlement guinéen, objet de tractations des leaders politiques

La classe politique guinéenne, notamment la mouvance présidentielle et l'opposition républicaine, mène d'intenses tractations pour choisir les candidats devant occuper les différents postes du parlement, en prélude à la rentrée parlementaire prévue le 13 janvier prochain, a appris APA lundi de bonnes sources.

Dans la perspective de la nouvelle rentrée parlementaire, le parti au pouvoir, le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG)- Arc-en-ciel et ses alliés, ont, par exemple, accordé leur violon sur certains sujets qui fragilisaient la cohésion de son groupe.

D'abord, le RPG a réussi à taire les contestations autour de la candidature de Claude Kory Kondiano, ancien ministre, au poste de la présidence de l'Assemblée nationale. De même, la mouvance a également réussi à dissuader le richissime opérateur économique, Elhadj Mamadou Sylla, fort de ses trois députés, qui menaçait de rejoindre l'opposition si toutefois il n'obtenait pas le poste de la vice-présidence du parlement.

En lieu et place de l'opérateur Mamadou Sylla, la coordinatrice nationale du RPG-Arc-en-ciel, a accepté de s'effacer au profit de Saloum Cissé, son secrétaire général, au poste de candidat à la vice-présidence de la nouvelle Assemblée nationale.

Par ailleurs, d'autres cadres ont été choisis pour postuler dans les différentes commissions.

Si du côté de la mouvance, tous les candidats aux différents postes sont connus, en revanche, tel n'est pas le cas pour l'opposition qui peine à trouver ses candidats en lice.

Pour preuve, l'ancien Premier ministre Jean Marie Doré et l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo ont annoncé leur candidature individuelle au poste du perchoir de la future Assemblée.

Le score étant serré lors des dernières élections législatives, l'opposition guinéenne entend remporter la présidence du parlement mais à condition d'aller en rang soudé tout en espérant débaucher certains députés déçus dans le camp adverse.

En marge de sa présentation des meilleurs voeux du Nouvel An, l'ancien Premier ministre Sidya Touré a promis de trouver un candidat consensuel pour ses pairs de l'opposition.

Mais en dépit du profil de ses deux candidats en lice, l'opposition part démembrée avec le boycott de l'ancien Premier ministre Lansana Kouyaté, fort de ses deux députés.

Pour limiter les dégâts, la députée de l'Union des forces républicaines (UFR), Mme Aissata Daffé, mène d'intenses tractations pour faire revenir à l'Hméicycle sa collègue, Dr Zalikatou Diallo du parti de Lansana Kouyaté, qui a boycotté le parlement.

Onze ans après la dernière législature, la Guinée entend installer son nouveau parlement le 13 janvier prochain près de deux mois après la proclamation par la cour suprême des résultats définitifs des élections législatives du 28 septembre 2013.

Source: APA

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