Le principal parti d’opposition dénonce une cabale contre ses militants

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L ‘Union des forces démocratiques de Guinée, principale formation politique de l’opposition guinéenne exige la libération de 37 de ses militants interpellés, suite à des altercations survenues le 19 septembre dernier dans la localité de Koundara, dans l’extrême nord-ouest du pays.

Dans une déclaration publiée ce samedi, le parti accuse les autorités administratives de s’être lancées dans « une véritable chasse à l’homme » contre les membres de la Fédération de l’UFDG de Koundara.

Sur ordre du préfet de la localité, les forces de l’ordre auraient déjà procédé à l’arrestation de 37 militants, incarcérés dans des lieux de « détention non conventionnelles comme le Camp militaire », selon le parti de Cellou Dalein Diallo.

Le parti, dans sa déclaration trouve plutôt « paradoxal qu’aucun membre du RPG arc-en-ciel n’ait été inquiété. Alors que ces incidents ont opposé des militants se réclamant des deux partis.

Les 37 militants de l’UFDG ont été transférés à Boké, province dont relève Koundara, en vue « d’un jugement expéditif dans le cadre d’une procédure judiciaire bâclée, destinée à justifier leur condamnation et leur détention », à en croire la direction de l’UFDG.

Le parti adresse cependant une mise en garde au Gouvernement contre ce qu’il qualifie de « déni de justice » et intime aux autorités de procéder à la libération de ses responsables et militants.

Le Gouvernement guinéen n’a pas encore réagi à ces événements survenus durant la campagne électorale qui suit son cours depuis le 10 septembre dernier.

Source: APA

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