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Législatives guinéennes: le visage de la nouvelle Assemblée se dessine enfin

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Depuis hier jeudi 17 octobre, on connaît la totalité des derniers résultats des élections législatives du 28 septembre dernier. Le décompte de la commune de Matoto, la plus grande circonscription du pays et enjeu majeur pour les candidats, est terminé.

La Commission électorale nationale indépendante (Céni) doit annoncer ce vendredi les résultats définitifs. Mais les résultats provisoires permettent tout de même d'avoir une idée de la répartition des pouvoirs dans le paysage politique du pays. Selon ces résultats, qui portent sur 38 députés, le parti au pouvoir et l'opposition sont au coude-à-coude.

Les résultats provisoires le montrent, le parti au pouvoir et l’opposition font jeu égal. Pour les 38 députés élus au niveau local, plus de la moitié d’entre eux sont issus des partis de l’opposition. Chacun de ces élus représenterait une circonscription électorale à la future Assemblée nationale.

Répartition

Il faut maintenant désigner les 76 députés des listes nationales. C’est aujourd’hui que la Commission électorale  nationale indépendante va répartir à la proportionnelle les sièges restants entre les différents partis. Le parti présidentiel du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) est en tête, mais au vu des résultats qui restent provisoires, il n’aura pas la majorité absolue à l’Assemblée. Son principal concurrent de l’opposition, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo, candidat malheureux à la présidentielle de 2010, confirme sa place de deuxième force politique du pays, la dernière marche du podium revenant au parti Union des forces républicaines (UFR) de l’ancien Premier ministre Sidya Touré.

Séduire

Les trois principales formations doivent maintenant séduire les autres partis pour s’assurer un poids plus important à l’Assemblée. Mais il reste un risque que cette Assemblée ne voit pas tout de suite le jour. Le RPG n’a pas publiquement renoncé à déposer des recours à la Cour suprême pour cause d’irrégularité dans des circonscriptions remportées par l’opposition. Et les opposants réclament toujours une annulation pure et simple du scrutin.

Source: RFI

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