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Présidentielle en Guinée: le dilemme des opposants

1 1Les candidats ont jusque mardi 08 septembre pour déposer leur dossier de candidature. Pour l’heure, quelques personnalités ont manifesté leur volonté d’y aller. On attend toujours de connaître la position des leaders de l’opposition, qui semblent pris dans un dilemme : militer contre un troisième mandat ou tenter leur chance.

Les leaders de l’opposition sont divisés en deux camps : d’un côté, il y a ceux qui ne veulent pas participer à la présidentielle, estimant que cela reviendrait à légitimer la nouvelle Constitution. Ces leaders prévoient de continuer leur « combat » au sein du FNDC contre un éventuel troisième mandat d’Alpha Condé.

De l’autre, on trouve les leaders qui veulent tenter leur chance. Avec en arrière-pensée, l’idée d’éviter de pratiquer la politique de la chaise vide.

« Ils ont conscience que la victoire est loin d’eux, observe un responsable politique, mais ils se disent que cela permet de réanimer la base de militants de leur parti. » Des militants frustrés par l’absence de résultats, suite au boycott des législatives de mars dernier : concrètement, les principaux partis d’opposition n’ont plus de siège à l’Assemblée nationale. Participer à la présidentielle serait donc « une occasion de rectifier le tir », commente un observateur de la vie politique.

Alors pourquoi une si longue attente avant d’annoncer leur candidature ? Les leaders de l’opposition tentés par ce scrutin en ont conscience : leur candidature signe leur divorce avec le FNDC. « Leur exclusion pourrait entamer leur crédibilité auprès des manifestants hostile au tripatouillage des institutions », analyse un opposant.

Les leaders de l’opposition sont divisés en deux camps : d’un côté, il y a ceux qui ne veulent pas participer à la présidentielle, estimant que cela reviendrait à légitimer la nouvelle Constitution. Ces leaders prévoient de continuer leur « combat » au sein du FNDC contre un éventuel troisième mandat d’Alpha Condé.

De l’autre, on trouve les leaders qui veulent tenter leur chance. Avec en arrière-pensée, l’idée d’éviter de pratiquer la politique de la chaise vide.

« Ils ont conscience que la victoire est loin d’eux, observe un responsable politique, mais ils se disent que cela permet de réanimer la base de militants de leur parti. » Des militants frustrés par l’absence de résultats, suite au boycott des législatives de mars dernier : concrètement, les principaux partis d’opposition n’ont plus de siège à l’Assemblée nationale. Participer à la présidentielle serait donc « une occasion de rectifier le tir », commente un observateur de la vie politique.

Alors pourquoi une si longue attente avant d’annoncer leur candidature ? Les leaders de l’opposition tentés par ce scrutin en ont conscience : leur candidature signe leur divorce avec le FNDC. « Leur exclusion pourrait entamer leur crédibilité auprès des manifestants hostile au tripatouillage des institutions », analyse un opposant.

Alpha Condé aux femmes de son parti : « je m’engage par ce que vous le voulez »

Le président guinéen Alpha Condé a confirmé hier être candidat à un troisième mandat, malgré des mois de contestation durement réprimée et au cours de laquelle des dizaines de civils ont péri. Alpha Condé, 82 ans, s'est adressé par visioconférence à des femmes de son parti qui avaient organisé une manifestation de soutien à sa candidature à la présidentielle programmée le 18 octobre.

C’est à l’occasion d’une manifestation de soutien des femmes parlementaires de son part que le président Alpha Condé a lâché cette phrase : « je suis votre candidat. »

« Je suis plus fier de votre soutien, leur a-t-il dit, car vous constituez ce qu’on appelle la Guinée, ce qu’on appelle la majorité silencieuse. »

Pendant des mois, le chef de l’État s'était gardé de confirmer ou d'infirmer qu'il briguerait sa propre succession. C’est donc chose faite. Lundi son parti, le Rassemblement du peuple de Guinée avait déjà quasiment officialisé sa candidature dans un communiqué.

Alpha Condé a promis à son auditoire : « je ne vous décevrai jamais. » Avant d’ajouter : « Si la Constitution exige que ce soient les partis politiques qui présentent les candidats, moi, je suis le candidat des femmes et des jeunes. »

Mouctar Bah correspondant à Conakry

Source: RFI

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