Afin d’améliorer la sécurité routière et environnementale, la Guinée fixe un décret qui encadre l’importation des véhicules d’occasion

Images 20Au port de Conakry, pas moins de 3 000 à 4 000 véhicules d’occasion sont débarqués par mois et ceux-ci sont parfois dans un état tel qu’ils constituent des problèmes sur le plan de la sécurité routière et environnementale, affirme le ministre des Transports, Aboubacar Sylla.

En Conseil des ministres le 5 décembre, il a introduit un projet de décret qui définit l’âge des véhicules à l’importation en tenant compte de leur catégorie, afin de pallier ce problème lié à l’importation des véhicules usagés.

Sur le terrain, il constate malheureusement que « ces véhicules qui ne font l’objet d’aucun contrôle technique spécial avant leur embarquement dans les pays de provenance sont mis en circulation sans aucune disposition particulière de sécurité ».

Ainsi, « compte tenu de leur âge parfois très avancé, ces véhicules après quelque mois de service ne sont plus que des épaves qui tombent souvent en panne en pleine circulation ».

Pour Aboubacar Sylla, l’urgence est d’autant plus pressante que ces véhicules, dont 90 % sont mis en circulation à Conakry et ses environs, polluent dangereusement l’environnement et provoquent des maladies chez les populations. Le projet de décret, qui a été adopté en Conseil, vise ainsi à  améliorer la fluidité de la circulation en réduisant le nombre de véhicules souvent en panne sur la voie publique ; à réduire les accidents de circulation dus essentiellement aux défaillances mécaniques et de freinage ; à réduire les coûts d’exploitation des véhicules ; à réduire la dégradation des routes, entre autres.

Un délai de trois mois sera accordé aux importateurs de véhicules pour se conformer aux dispositions du présent décret.

Romuald Ngueyap

Source: Agence Ecofin

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