Avancées dans le dialogue politique inter-guinéen en vue des élections

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En Guinée, le rapprochement entre la majorité présidentielle et l'opposition a déjà porté ses fruits. Un consensus a été trouvé pour l'organisation des élections locales attendues depuis 2005. Elles se tiendront en février et pourraient être couplées à l'organisation des élections communales. Entamé le 22 septembre dernier autour de plusieurs sujets qui fâchent, le dialogue politique inter-guinéen a franchi, vendredi 7 octobre, deux étapes majeures dans l’organisation des élections communales et communautaires, plusieurs fois reportées depuis 2005.

« L’idée est d’organiser des élections communales mais ces élections communales intègreraient les élections de quartiers et de districts. Donc, il ne s’agit pas de découplage, il s’agit, au contraire, d’un couplage. Un couplage qui va être tellement étroit que ce sera une fusion entre les deux élections. Ainsi, les prochaines communales seront également les élections pour les Conseils de quartier et de district », a expliqué Aboubacar Sylla, porte-parole de l’opposition.

Sur la loi portant sur la composition, l’organisation et le fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), très contestée par l’opposition, Aboubacar Sylla apporte des précisions.

« Nous sommes tous conscients que la Céni a des insuffisances majeures qui sont liées, non seulement à son organisation actuelle, mais également au profil même de ses membres. Nous voulons une Céni plus technique et cela a donc été adopté », a affirmé le porte-parole de l’opposition.

Bouréma Condé, ministre de l’Administration du Territoire et président du cadre de dialogue inter-guinéen, explique les raisons de cette avancée dans les négociations.

« J’avoue que c’est une journée qui a été très fructueuse parce que les deux principaux points qui ont fait l’objet de discussions très ardues ces derniers jours, ont pu, aujourd’hui, être purgés. Ce dialogue a eu pour départ une plateforme qu’on n’avait jamais enregistrée et c’est cette volonté du président de la République et du chef de file de l’opposition de se concerter, de dialoguer et éventuellement d’échanger leurs points de vue qui a fait que – avouons-le – les lignes marchent et bougent dans ce dialogue », a déclaré Bouréma Condé.

Source: RFI

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