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Avec M. Wann, and C°, l’affaire Cellou/Oury risque de devenir la question Cellou/et ou Oury !

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Lisez Wann

« Chers responsables du Parti

L’intervention récente de Mr Bah Oury dans la Radio de Puttal Fii Bhanthal de la Grande Bretagne suivie des différents commentaires m’amènent à réagir sur les trois points clés qui ont fait l’objet de ladite intervention. Cette prestation présente des aspects positifs et négatifs qui méritent d’être analysés au sein de notre formation politique.
Le jugement fait par Mr Bah Oury sur le Président Alpha Condé est tout à fait correct. Il est fondé et correspond parfaitement à la nature humaine de la personne. Un travail de communication minutieusement préparé doit être mené afin de faire comprendre à la communauté nationale et internationale sur le type de dirigeant qui gouverne notre pays. Puis que Mr Bah est le responsable en charge de la communication de l’UFDG, il pourrait aider à la mise en place d’une véritable stratégie de communication sur les insuffisances du système Alpha Condé. Nous vivons dans une époque ou la communication joue un rôle crucial. C’est un défi à relever au sien de notre Parti.
L’analyse faite également sur la personne de Lounceny Camara de la CENI mérite d’être prise très au sérieuse. La question de la CENI doit être réglée de façon holistique. Nous devons avons l’esprit systémique du problème. Nous ne devons pas centre le tout notre combat contre la personne de Lounceny en occultant l’essentiel du dispositif de vol qui est entrain d’être mis en place. Mr Bah Oury a raison de dire que nous avons mis l’accent sur la personne de Louncey au second tour et on sait la suite après son remplacement par un autre.
Nous devons mettre l’accent sur les questions de principe lié aux questions de gouvernance ainsi que de la paix et de la quiétude sociale. Waymark et Sabari doivent être disqualifiés systématiquement pour deux raisons majeures. La première est trait à la procédure de recrutement qui est contraire au principe de bonne gouvernance. La seconde concerne Sabari qui appartient aux membres du RPG ARC-EN-CIEL. Les règles d’une compétition équitables sont déjà faussées. Accepter Waymark et Sabari équivaudrait logiquement à un second suicide politique. Nos militants ne nous pardonnerons pas et nous n’aurons pas d’excuses valables à les fournir. Notre Président ne doit pas céder sur ce principe au risque d’avoir d’éventuels sérieux ennuis avec la base. Nous l’invitons à prendre en compte l’analyse faite par
Mr Bah Oury afin d’être en phase avec sa base.
La question du soit disant différent entre Mr Bah Oury et notre Président me pose à nouveau de problème. Je considère que les radios ainsi que les interviews ne sont pas les cadres par excellence pour exposer à la place publique nos divergences internes. L’UFDG dispose des instances et des personnes ressources pour examiner sans passion avec objectivité n’importe quel problème auquel nous sommes confrontés. Notre Parti n’est pas une association à base communautaire ou une propriété privée d’un quelconque individu. La mobilité à la tête du Parti est la conséquence logique des choix éclairés opérés. Elle a permit de doter le Parti des dirigeants qui ont su mobiliser l’électorat nécessaire pour conquérir le pouvoir. Elle n’est ni un prêt qu’on peut vouloir récupérer en disant que la mangue est arrivée à maturation.
Nous savons d’où nous venons ? Nous connaissions également l’UFDG avant l’arrivée respective du Doyen Ba Mamadou et de notre Président actuel, Elhadj Cellou Dalein Diallo. Nous savons la suite qui a résulté entre Mr Bah Oury et feu Dr Sow. Nous ne sommes pas venus au sein de l’UFDG pour assister à un retour en arrière. Nous avons fait des erreurs, il nous appartient de les assumer et les corriger ensemble. Nous devons dire à tous nos dirigeants la vérité. Si Mr Bah Oury a raison sur notre Président, nous devons oser dire la vérité à ce dernier afin qu’il puisse prendre les mesures qui s’imposent. Il est de notre devoir également de dire à Mr Bah Oury la vérité. Il ya des gens qui sont entrain d’entretenir un faux problème au sein du Parti. Ils doivent se ressaisir en admettant qu’il ne pourrait eu avoir deux chefs à la tête du Parti ou rêver d’un retour en arrière. Mr Bah Oury se doit d’arrêter de mettre à la place publique des problèmes mineurs qui sont fabriqués par un petit noyau de personnes sans réel fondement.
Je crois profondément à la complémentarité entre les deux personnalités dans une vision commune centrée sur l’accession de l’UFDG au pouvoir. La force et la grandeur de Mr Bah Oury se trouvent au sein des instances du Parti. Il peut être soutenu et appuyé fortement sur la base d’objectivité. Nous attendons de lui, des interventions sur la place publique qui mettent à nu le système auquel nous combattons. Il pourrait mettre à profit son séjour prolongé à l’extérieur pour faire un travail remarquable contre les dérives du régime actuel en complémentarité avec le Collectif et l’ADP. Un tel travail pourrait le porter sur le devant de la scène internationale au compte du Collectif et de l’ADP. Il doit concentrer son énergie et ses talents à éclairer la communauté internationale sur le risque de dérapage en Guinée et mobiliser les guinéens épris du changement contre le système actuel. En prenant ce chemin, il aura notre soutien indéfectible. Et si, c’est le contraire, nous prendrons nos responsabilités historiques de porter à la place publique notre désaccord en précisant nos motivations. Nous fondons l’espoir que notre appel sera entendu dans l’intérêt de notre grand parti politique.
Salutations sincères
Oumar Wann
Ancien membre Fondateur de l’UNR ».
Commentaire à chaud d’un membre fondateur de l’UNR, ancien membre de son Bureau politique (7 membres, dont Ba Mamadou).
Cependant ce que je vais dire vient d’une longue et froide réflexion.
1) Le Problème « M. Cellou Dalein Diallo et M. Bah Oury »est un problème entre deux organeset non entre deux personnes privées : en l’occurrence, le président de l’UFDG et un de ses vice-présidents, qui est le fondateur de l’UFDG. Il y a donc une contradiction insurmontable à dire d’un côté que ce problème est un ensemble de «.. problèmes mineurs qui sont fabriqués par un petit noyau de personnes sans réel fondement», après avoir affirmé qu’il y a des « divergences internes », d’autant plus que ce sont des divergences qui devraient être soumises aux « .instances (..de l’UFDG) et (à) des personnes ressources pour ((les) examiner..».
2) 2) Il y a plus grave. Bah Oury n’est pas en mission à l’Extérieur pour se voir confier «l’éminent rôle »qui consiste à « mettre à profit son séjour prolongé à l’extérieur pour faire un travail remarquable contre les dérives du régime actuel en complémentarité avec le Collectif et l’ADP. Un tel travail pourrait le porter sur le devant de la scène internationale au compte du Collectif et de l’ADP. Il doit concentrer son énergie et ses talents à éclairer la communauté internationale sur le risque de dérapage en Guinée et mobiliser les guinéens épris du changement contre le système actuel. En prenant ce chemin, il aura notre soutien indéfectible ».
Si Bah Oury a fui la mort, et est actuellement sous mandat d’arrêt international, c’est parce qu’il connaît les «insuffisances du système Alpha Condé» à tel point qu’il a eu le malheur de proposer lors d’assemblées générales de l’UFDG, et non dans le hall d’un hôtel, des actions stratégiques pour ne pas voir ces « insuffisances» s’aggraver et devenir un plan machiavélique d’auto-assassinat qu’on a aussitôt mis au compte du « pyromane » qu’il est devenu aux yeux des extrémistes du Pouvoir, à commencer par celui qui trône à son sommet.
Je répète, et je le dis respectueusement, il ne faut pas se payer de mots, Bah Oury n’a pas, que je sache un ordre de mission qui lui vaut maintenant d’être en exil avec statut de réfugié ! D’ailleurs à la lecture d’une interview exclusive que j’ai fait « arracher » à Cellou Dalein Diallo, ce dernier étale l’inanité des accusations qui planent sur la tête de Bah Oury, la violation des règles fondamentales de notre droit, les règles de procédures notamment qui auraient dû interdire au Chef de l’Etat d’indexer et plus tard de désigner à la vindicte publique un présumé innocent. C’est la première fois que le Président de l’UFDG, la deuxième instance après le Congrès,; consent à aborder le cas non pas Bah Oury mais le problème Cellou/Bah Oury.
Enfin la balle est entre les mais des instances du Parti, à commencer par la plus haute en personne, son président, cela depuis le premier pas de Bah Oury hors de son domicile. Si cette affaire est devenue « mineure », c’est qu’il y a eu fuite en avant qui n’est pas le seul fait de Bah Oury, mais elle est coextensive avec la fuite en arrière desdites instances. Si la nature a horreur du vide, il en est de même de la politique. Et la politique de l’autruche n’a jamais fait faire un pas positif au changement social, encore moins dans le règlement d’un problème aussi grave, aussi politique et humain que cette « affaire ».
Il y a eu un énorme progrès. Une question qui frisait le tabou fait l’objet de déclarations plus ou moins publiques du Parti. Cette missive a ceci de positif, même si ce que je lis me semble être une contrefaçon de ce qui est inscrit entre les lignes, donc d’"éminentes" voix se font entendre hors du Parti, « pour » ou «contre » Cellou ou Oury.Or il ne s’agit pas d’être pour ou contre, mais de prendre à bras-le-corps un problème devenu politique, une patate chaude qui risque de péter entre les mais des dirigeants, militants, et sympathisants de l’UFDG comme une grenade à fragmentations
C’est que comme disent les Anglais, la preuve du pudding, c’est qu’on le mange. Et Bouki l’hyène dit :
Ce que tout le monde dit, c’est ce qui est vrai ».
Il est temps que l’affaire Cellou/Oury soit cesse d’être traitée comme des démarches auprès d’une vierge effarouchée par les plus hautes instances du Parti, avant qu’elle ne devienne « l’affaire Cellou et/ou Bah Oury".
Wa Salam,
El Hadj Saïdou Nour Bokoum
Note : quand M. Wann était «fondateur », je confirme que compte tenu de son âge, il devait avoir pour mission noble de distribuer des tracts, de risquer peut-être d’affronter des balles réelles. Cela dit, non seulement ils étaient des milliers, voire des dizaines de milliers à avoir accompli ces hauts faits, mais cela ne lui donne pas le droit de dégainer son flingue, balle engagée et tirer à la cantonade sur tout ce qui bouge sur le flanc gauche de l’UFDG-Cellou ! Heureusement que sa dialectique est cotonneuse. Et ses balles, des pétards mouillés : défendre Sankhon comme il fait à l’encontre de M. Bah (lire dans la rubrique « Grands débats », www.nrgui.com), frise le cynisme, voire l’opportunisme, en attendant un retour d’ascenseur ?
Moi aussi je suis membre fondateur de l’UNR, membre du Bureau politique (dont Ba Mamadou, Jean Faragué, Fanta Cissé, paix à leur âme, Ousmane Bah, El Hadj Youssouf Bah, etc. Nous étions 7 si ma mémoire est bonne), ancien Conseiller personnel de Ba Mamadou et Conseiller de la rédaction de « La Nouvelle République ».Aujourd’hui le Conseil politique de l’UFDG compte environ 17 membres,« pro-Cellou », dit la rumeur, alors que le Bureau Exécutif en compte de "100 à ..l'infini.." (AST). Nous sommes un certain nombre de citoyens à avoir poussé Ba à transformer « Dinguiraye matin »dans ce qui va devenir l’UNR, sigle « offert par « El Caïdo» ou Yansané Moukè, qui quelque jours après rejoindra le staff de ce qui deviendra le PUP. Le croisant avec des cansons de La Nation ( ?), le journal mort-né du PUP et se rendant chez Sankararéla dans l’immeuble Kaloum je crois, (un des premiers journalistes à tenir un magazine intéressant et aussi du matériel de saisie, El Caïdo voyant mon regard étonné a eu ce mot : « Mon cher Bokoum, je vais là où.. ». On devine la suite, mais franchement je l’ai oubliée!

El Hajj Saïdou Nour Bokoum

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