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CAN 2025 : Le Sénégal tend (encore) la main à la Guinée

E93e8e3c 9a79 4f3b 91c0 3811370690f8Le président de la Fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor, a de nouveau émis l'idée de coorganiser la CAN 2025 avec la Guinée, qui paraît sous-dimensionnée pour accueillir une compétition à 24 équipes.

L’idée d’une CAN 2025 coorganisée par la Guinée et le Sénégal fait son chemin. Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor (photo), l’avait déjà lancée en janvier dernier. Le dirigeant, qui occupe par ailleurs la vice-présidence de la commission d’organisation de la CAN, est revenu dessus, samedi. “Avec cette CAN à 24, je pense que ce serait judicieux que la Confédération africaine de football indique aux pays qui auront du mal à organiser de voir du côté de leur voisinage la possibilité de faire une co-organisation”, a-t-il déclaré dans le cadre d’une intervention sur la plateforme de l’Association nationale de la presse sportive (ANPS), sous-entendant que le Sénégal, voisin de la Guinée, pourrait décharger cette dernière d’une partie du fardeau.

“Une CAN à 24 est très compliquée à organiser”

“Une CAN à 24 est très compliquée à organiser. Et si une grande puissance comme les Etats-Unis d’Amérique s’est associée au Mexique et au Canada pour abriter une Coupe du monde, pourquoi des pays voisins sur le continent ne peuvent pas s’associer pour une CAN à 24 ?”, s’interroge Augustin Senghor, persuadé qu’il s’agirait d’une belle opération pour les deux pays ainsi associés. “Je suis sûr qu’une CAN avec deux pays voisins sera une belle fête et les deux pourraient bénéficier de belles infrastructures pour développer leur football au niveau national après la phase finale de la CAN. Si la Guinée accepte la co-organisation, ce sera une excellente chose et ce sera plus léger pour chacun des deux pays.”

“A la Guinée de dire oui ou non”

Désignée à l’époque où le plateau du tournoi n’était encore que de 16 équipes, la Guinée a-t-elle d’ailleurs les reins assez solides pour accueillir seule une compétition à 24 participants ? La réponse négative ne fait guère de doute du côté de Conakry, mais les décideurs politiques n’y ont pas encore opté clairement pour une co-organisation, déjà appelée de ses vœux par Antonio Souaré, le président de la Fédération guinéenne. “Aujourd’hui, c’est à la Guinée de dire oui ou non si elle est prête ou pas à une co-organisation, reconnaît Augustin Senghor, qui ne se prive pas de rappeler que les autorités sénégalaises sont engagées dans un processus de construction et de réhabilitation d’infrastructures sportives, qui doit permettre à terme au pays de disposer de cinq à six stades modernes. La balle est désormais dans le camp de la Guinée.

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