Cellou Dalein Diallo qualifie de "sabotage" les couacs dans la révision des listes électorales

Dans son nouveau planning, la Commission électorale nationale  indépendante (CENI) a invité les militants de l'opposition non  inscrits lors du premier round à s'enregistrer du 13 au 28 juillet.  Mais au lendemain de cette annonce, les électeurs sont confrontés à  de nombreux couacs sur le terrain, selon l’opposition.

Cellou Dalein Diallo, leader de l'Ufdg, a qualifié de "sabotage"  les multiples désagréments enregistrés depuis la reprise du deuxième  round de révision exceptionnelle des listes électorales en prélude  aux législatives du 24 septembre prochain.

"J'ai reçu des dizaines d’appels dimanche. Les citoyens se  plaignent sur le terrain. Nous dénonçons ce sabotage parce que seuls nos militants ne sont pas inscrits aujourd'hui. La CENI n'a pas fait  la communication attendue, ses machines sont en mauvais état et ses agents sont absents par endroit", a dit M. Diallo.

L'opposition guinéenne, qui contestait l'opérateur sud-africain Waymarck pour l’établissement des listes électorales, avait boycotté le premier round de la révision des listes initiée par la CENI. Suite à un accord issu du dialogue inter-guinéen, l’opposition a décidé tout récemment de prendre part à ces élections.

Après des années de report de ce scrutin et des manifestations de  rue souvent violentes, la mouvance présidentielle et l'opposition républicaine ont signé un accord politique global, qui a été salué par les acteurs politiques, le gouvernement et les partenaires étrangers.

Ces élections étaient censées se tenir six mois après la présidentielle de décembre 2010, mais elles ont été souvent reportées en raison d’une discorde tenace entre les acteurs des deux camps sur divers aspects de l’organisation de ces législatives.