Climat : l'appel à la mobilisation des chefs d'Etats africains à la COP22

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Plusieurs chefs d'Etats africains ont lancé mardi un appel à davantage de soutien de la communauté internationale pour faire face aux effets des dérèglements climatiques à l'occasion de la 22e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP22) à Marrakech (sud du Maroc).

Ainsi, le roi du Maroc Mohammed VI a estimé que "l'humanité entière place de grands espoirs sur les décisions qui seront prises au cours de cette conférence et aspire (...) à des décisions aidant à sauver l'avenir de la vie sur Terre et à la prise d'initiatives concrètes et de mesures pratiques à même de préserver les droits des générations à venir".

Le président sénégalais Macky Sall a pour sa part appelé à la clarification et à la simplification des procédures de financement des programmes et projets de lutte contre les effets du réchauffement planétaire.

Son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, a insisté sur la nécessité de consacrer l'accord de Paris en tant qu'engagement irréversible et d'œuvrer à la mise en œuvre de l'ensemble des axes du texte. Il a exhorté en ce sens toutes les parties à redoubler d'efforts pour honorer les engagements pris dans le cadre de cet accord signé en décembre 2015 à Paris.

De son côté, le président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema, a appelé les pays qui émettent le plus de gaz à effet de serre à contribuer au financement des projets d'adaptation aux changements climatiques dans les pays en voie de développement.

Alors que le chef de l'Etat béninois, Patrice Talon, a jugé que le moment était venu de mettre en place des projets concrets face au changement climatique, son homologue burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, a appelé la communauté internationale à faire preuve de davantage d'engagement pour apporter des solutions adéquates à ces graves problèmes environnementaux.

En première ligne face à l'élévation des océans, le président des Seychelles, Danny Faure, a lui aussi appelé toutes les parties à mobiliser les ressources nécessaires au profit des pays vulnérables pour faire face aux effets des dérèglements climatiques, mais aussi pour poser les bases d'un avenir meilleur au service des générations futures.

Dans le même sens, le président gabonais Ali Bongo Ondimba a dit tabler sur "la sagesse" des parties pour maintenir cet esprit inclusif au cours de cette COP22 que "nous voulons résolument placée sous le signe de l'action", afin "de passer des principes aux actes".

Il y a en effet urgence, a lancé le président djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh, à mettre en œuvre des actions concrètes pour préserver l'environnement et lutter contre le réchauffement climatique, un phénomène palpable pour l' Afrique qui souffre le plus de ce dérèglement.

Source:Xinhua

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