François « Soudan » : le Nègre griophage

Sans titre 118

Béchir Ben Yamed a créé une feuille de chou depuis Tunis alors qu’il était ministre (ou juste après son escapade ?). Le torchon devait brûler entre Le Commandant en chef et son ministre de l’information qui alla transiter à Rome avec sa « feuille ».

Et vint Philippe Gaillard. Un grand professionnel, créateur du Soleil de Senghor. Ainsi naissait Jeune Afrique. Et alors se succédèrent les « directeurs », en vrac : Siradiou Diallo, Jean-Louis Gouraud, Paul Bernetel (Demain l’Afrique), et.. François Nègre. Le seul dont la fonction d’eunuque est justifiée uniquement par la pâle réflexion éburnéenne du porte-plume, surtout de l’esclave, de l’homme de paille qui va chercher les « chefs » d’Etat, nègres comme lui, avant la descente du Khalife, et qui les raccompagne quand le vizir carthaginois en exil à Per Isis (Paris, la maison d’Isis), est remonté dans son  Boudoir, car raccompagner, recevoir, ne sied pas à un Roi sans couronne, surtout quand il a affaire à des roitelets.

Quand le généralissime Konaté du haut de la Transition guinéenne est venu planter son PM AK à l’Hôtel Scribe, cela s’est passé ainsi. El Tigré ayant rentré ses griffes, a dû se plier à ce cérémonial « d’esclave libre » rendant visite à un Nar, un Soulaka, le Khalife Béchir Ibn Yamin Ibn l’Intelligent. Le « maître », l’esclave de céans étant François El Soudany, littéralement, François le Nègre. Attention, ce n’est pas seulement après Senghor et surtout Césaire que Nègre n’est plus connoté. Ramsès, Toutankhamon Aménophis IV devenu Akhenaton étaient des Pharaons, c’étaient des Nègres, dont les esclaves étaient pour la plupart de « type français » (jargon dans les commissariats de Marine Le Pen), comme François El Soudanyi.

-      J’ai dit et que cela soit écrit », disait Pharaon au scribe.

Noble métier que d’être le Nègre d’un Nègre. A condition que ce dernier fût pharaon. Ce n’est pas le cas de BBY, loin s’en faut : il en est réduit à faire la grève (de la faim, pas bon pour l’âge, ce naufrage dixit De Gaulle ?) pour « imposer » son fameux « Ce que je crois » auquel ne croient plus que les fantômes, les farfadets, les chefs d’Etat investis à leur insu comme Bongo père par Foccart. Mais Foccart qui le raconte n’est plus. La Françafric si, plus vivante que jamais avec François, à ne pas confondre avec le pape du même prénom. L’Elysée à côté de La Place Saint-Pierre, c’est comme Air France sans les quotas de Valls, pas de quoi remplir un Air Bus, même en partance pour Kidal.

J’en étais où ? Au Tariq As-Soudan, celui qui raconte l’errance des bouviers guinéens, poullitude en guise de Sassa.

« Après avoir avalé en vitesse un CHATEAUBRIAND, tu chahutes Dione. » (La secrétaire de JA)

François le Nègre écrivait ainsi sa dernière lettre en tutoyant Alpha Condé.

CHATEAUBRIAND, un vin cuit. Il devait être vraiment noir, Le François. Vous croyez que c’était spontané, innocent, inoffensif ? Que nenni ! Calcul pervers. Les initiés ont vite fait le rapprochement avec,

-      J’ai honte d’être musulman, propos d’Alpha Condé malheureusement sorti de son contexte.

Comme quand l’imam El Hajj Ibrahima, alors que la mosquée Fayçal était pleine à craquer depuis sa voûte vermoulue (malgré le don de Bédié, 10 000 dollars non glissants, wallahi), le catafalque de William Sassine attendait enfin qu’on lui lâche les baskets, le premier ministre (Sidya Touré) juste à ma droite, l’imam donc se fend d’un :

-         Est-ce que le défunt priait ?

-         Saïdou c’est quelle démagogie ça ?! me chuchote Sidya justement indigné comme moi.

François le Nègre, quand il dit « le marxiste-communiste-féanfiste.. » à propos d’Alpha qu’il est censé défendre, sournoisement, il lui plante en réalité des couteaux à double tranchant. Je m’en étais inquiété à Jt (feu Malick Condé) quand j’ai remarqué que cette lettre salace traînait sur le site officiel du RPG, site pluriel à l’époque, quand il était tenu par Cisko, (qui vivait en Allemagne, décédé depuis).

« Alpha entre deux avions savait prendre l’argent là où il se trouvait. »

Dans un article, j’avais complété la phrase en dévoilant sa signification nauséabonde : « dans la poche des autres, ses amis chefs d’Etat.. ».

-         Ecoute Bokoum, comment veux-tu que nous les critiquions (il s’agissait en l’occurrence de Gbagbo « l’ivoiritien » qu’on pensait infréquentable par Alpha qui devenait furax dès que la lettre G se dessinait sur vos lèvres devant Alpha l’Internationaliste..),

Le doyen Ba parlait de lui-même et d’autres opposants que Bongo, Eyadéma finançaient.. Cela a un prix, mais ce n’est pas l’objet de ce papier.

Quand François ce mauvais Noir d’emprunt file des bisous à Alpha, faisant la joie des RPCès, les pauvres, il lui colle des baisers pires qu’une papouille d’Ebola.

Voici son dernier guili-guili à Alpha, censé faire pleurer Samba Ngari, alias Tierno Saïdou Monenembo :

« Sa peulitude en bandoulière ».

Monenembo « prend tout en dérision » (Madeleine Mukamabano, RFI). Alpha avait filé mon numéro de téléphone à cette dame qui animait alors une émission-phare les dimanches. Elle voulait un autre son de cloche, sans les accents baveux de la langue de boa des politiciens. Je me suis défaussé. C’était à la veille des communales de 2004-2005. Je venais de quitter Alpha, alors que nous avions des positions diamétralement opposées. Ses pairs (Ba, Sidya, Siradiou, je ne sais plus) et lui voulaient y aller. Ce fut la Bérézina, quoique Alpha s’en était pas mal tiré : Conté avait donné à chacun son village natal. Comme Alpha avait plus d’un village natal et il n’était pas pris dans le cordon sanitaire des compradores disant à Ba et à Siardiou, « ma mèn siéssa dé, mèn yobhou », et qu’il avait su défendre son vote : il avait eu Kankan, Kérouané, Mandiana, etc. Rappelez-vous son fameux « peuple de Guinée, défends ton vote ! ». Et la Haute Guinée l’avait bien entendu. En écho j’avais commis un papier « O peuple de Haute Guinée, défends le vote du Fouta ! ». Ou quelque chose dans ce goût-la. Bref, je ne pouvais pas aller dire à cette dame le contraire de mes convictions, alors qu’Alpha de bonne foi, me donnait l’occasion de tchatcher à « La Radio mondiale ». A défaut j’ai proposé le doyen Dr Bah. Hum..

Donc Monenembo est assez grand pour se défendre, par le mépris.

Moi je me sens heurté dans ma poullitude, donc dans ma guinéanité que je n’ai pas en bandoulière, que je sens dans toutes les pulsations de mon cœur, logée au moindre recoin de mon âme : ma CULTURE. Je ne respire plus depuis qu’une djantra (petit plumard de La CI) drapée dans ma NEGRITUDE, petit chambellan, d’un rogaton de Nar-Soulakas, boutefeux de nos marchés, voleurs et faiseurs d’esclaves (le sens de Nar et Soulaka) postillonne impunément dans ma CULTURE.

Une plainte de CRIME CONTRE L’HUMANITE sera versée au dossier de Bensouda, Cochery et L’Ascaris. On y adjoindra ce lascar soudaniais, le moment venu.

S’il reste des Guinéens qui ont autre chose que des balloches dans le pantalon.

Donc à suivre..

Saïdou Nour Bokoum

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