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L'année 2014 ternie par les dégâts de la fièvre Ebola en Guinée

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L'année 2014 a été marquée en Guinée par l'apparition de la fièvre hémorragique à virus Ebola, qui s'est rapidement propagée dans la sous-région ouest-africaine, faisant ainsi des morts et d'énormes conséquences.

Le 23 mars 2014, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) notifiait officiellement une flambée de la fièvre à virus Ebola en Guinée, une maladie dangereuse, contagieuse et sans remède.

Le 8 août dernier, l'OMS déclarait aussi l'épidémie ‘'urgence de santé publique de portée internationale''.

De mars 2014, date de l'apparition du premier cas en Guinée à nos jours, la fièvre Ebola a fait 7 565 morts en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, les trois pays durement touchés, selon les chiffres de l'OMS, soit 1 607 décès sur 2 597 cas enregistrés en Guinée depuis mars 2014.

En plus des pertes en vie humaine, la fièvre Ebola a provoqué des victimes collatérales dans tous les secteurs de l'économie, notamment la chute drastique de la clientèle hôtelière, l'arrêt momentané de la plupart des vols internationaux et le gel des investissements miniers.

En raison de la propagation du virus dans la sous-région, pour une fois, l'Arabie Saoudite a refusé de délivrer des visas aux pèlerins venant des pays touchés par Ebola, y compris la Guinée.

Autres conséquences, la Guinée a été contrainte de reporter les festivités de l'indépendance nationale, initialement prévues le 2 octobre à Mamou au centre du pays, et l'ouverture des classes.

De même, le Syli national de Guinée, engagé dans les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) de football, a été contraint de délocaliser tous ses matches à domicile au Maroc.

Face à la psychose créée par la fièvre Ebola, le président Alpha Condé a décrété au mois août l'urgence sanitaire nationale, tout en sonnant la grande mobilisation dans la lutte anti- Ebola.

Malheureusement, le pays, confronté à un manque d'équipements et de personnel qualifié, s'est heurté à la résistance de certaines populations, qui ne croient pas à l'existence de la maladie.

En septembre, une équipe de sensibilisation anti-Ebola a été violemment prise à partie à N'zérékoré en région forestière à plus de 1 000 kilomètres de Conakry. Bilan du lynchage : huit morts.

Depuis, la mobilisation de la communauté internationale s'est accentuée. En quelques mois, toutes les institutions internationales ont promis des montants importants aux pays touchés.

Ces derniers mois, par exemple, des dirigeants influents du monde ont effectué des visites dans les pays touchés comme François Hollande, le président de la France et Ban- Ki- moon, le secrétaire général des Nations Unies (ONU), pour exprimer leur solidarité et marquer leur soutien.

Même si l'épidémie connait une légère baisse, Ebola reste un avertissement pour tous afin de renforcer la préparation pour faire face aux épidémies et maladies émergentes, selon l'OMS.

Source: APA

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