L’épidémie d’Ebola officiellement terminée en Guinée

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La fin de l'épidémie en Guinée, qui compte officiellement 2.536 morts pour 3.804 cas, doit être proclamée dans la matinée par un représentant de l'Organisation mondiale de la santé. C'était le 6 décembre 2013 à Méliandou, une ville guinéenne proche des frontières du Libéria. Un enfant d'à peine un an décède. Les médecins diagnostiquent la maladie Ebola. Plus tard, cet enfant sera identifié comme le « patient zéro ».

Deux ans plus tard, la Guinée est officiellement débarrassée de l'épidémie, cela six semaines après la guérison de son dernier patient, lui aussi un nourrisson né avec le virus. Des trois pays les plus touchés par l’épidémie, seul le Liberia est toujours classé en zone d’épidémie après en être sorti plusieurs fois cette année. La Sierra Leone en est sortie en novembre.

La fin de l'épidémie en Guinée, qui compte officiellement 2.536 morts pour 3.804 cas, doit être proclamée dans la matinée par un représentant de l'OMS lors d'une conférence de presse à Conakry.

En application des règles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un pays est déclaré libre du virus Ebola après expiration d’un délai de 42 jours courant à partir de la guérison ou du décès du dernier patient contaminé et si aucun nouveau cas n’est intervenu entre-temps.

Conséquences lourdes

L'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, la plus grave depuis l'identification du virus en Afrique centrale en 1976 a mis à rude épreuve les relations, traditionnellement empreintes de suspicion, entre pouvoir et population, compliquant encore la lutte contre la propagation.

Elle a également eu des conséquences lourdes sur l’économie, l’éducation et le secteur de la santé. D’après René Migliani, du Centre national de coordination de la lutte contre Ebola, le virus a laissé quelque 6.200 enfants orphelins dans le pays.

Mais si cette déclaration de l’OMS est une étape indispensable, le risque persiste au-delà des 42 jours de guérison du dernier patient, en raison de la subsistance du virus dans certains liquides corporels, en particulier le sperme, où il peut survivre jusqu'à neuf mois.

Source: La Croix

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