L'opposition guinéenne annonce l'organisation de deux grandes manifestations populaires début septembre

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La classe politique de l'opposition radicale projette d'organiser deux grandes manifestations "populaires" et "pacifiques" à Conakry et dans d'autres grandes villes du pays, pour réclamer les élections législatives libres et transparentes, a annoncé vendredi le porte-parole de l'opposition lors d'une conférence de presse. Au cours de cette rencontre avec les médias locaux, les membres de l'opposition dont les partis du collectif pour la finalisation de la transition et ceux de l'Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP), ont annoncé le départ définitif de leurs représentants au sein du gouvernement guinéen avec la démission de deux ministres et au sein des institutions républicaines, avec la démission de trois conseillers nationaux au Conseil national de transition (CNT, parlement de la transition) et sept au sein de la commission électorale nationale indépendante (CENI), en charge de l'organisation des élections politiques en Guinée.

Tirant les leçons de la dernière manifestation de l'opposition empêchée par le pouvoir en place, le porte-parole des leaders politiques Aboubacar Sylla a déploré le recule de la démocratie en Guinée et le refus des autorités guinéennes de respecter l'Etat de droit et le libre exercice des droits des citoyens.

"Ce qui s'est passé lundi dernier montre à suffisance que notre pays est loin d'être considéré comme un pays démocratique, respectueux des valeurs républicaines", a déclaré M. Sylla, pour qui l'opposition est déterminée à aller jusqu'au bout de son combat, qui consiste à obtenir les conditions nécessaires et incontestables de la tenue des élections législatives transparentes, libres et fiables, afin de doter le pays d'un parlement digne de foi et représentatif du peuple de Guinée.

Le chef de file de l'opposition et président de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, a informé l'opinion nationale de l'arrestation de plusieurs de ses militants et sympathisants, dont 87 ont été déjà déférés devant les tribunaux pour êtres jugés pour avoir participer à la dernière marche de l'opposition le lundi 27 août dernier à Conakry.

Source:Xinhuanet

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