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L'opposition guinéenne sera présente à la reprise du dialogue politique ce mardi

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La reprise du dialogue politique inter-guinéen initialement prévue le lundi 1er juillet, se tiendra finalement ce mardi 02 juillet 2013 dans la salle des Actes au palais du peuple à Conakry à cause notamment de l'absence de l'opposition guinéenne qui n'avait pas répondu à l'appel du facilitateur international Saïd Djinnit.

L’opposition guinéenne qui explique cette absence par le fait que selon son porte-parole Aboubacar Sylla, la rencontre de lundi a été improvisée, sans disposition préparatoire pouvant permettre à l'opposition d'harmoniser ses points de vue et de réajuster sa vision par rapport à ses différents points de revendications politiques.

La décision de prendre cette fois-ci part au  dialogue qui devrait donc reprendre ce mardi, a été prise suite à la plénière des partis politiques de cette opposition, qui s’est tenue au siège de l’UFC dans la commune de Ratoma.

A propos, le Président de l’UFC Aboubacar Sylla, aussi porte-parole de l’opposition dite républicaine explique :

<< Nous nous sommes retrouvés aujourd’hui pour discuter de deux questions essentielles. La première concerne notre participation au processus de dialogue prévue maintenant pour demain. Et la deuxième question concerne la désignation des experts que l’opposition doit détacher auprès de la CENI conformément aux conclusions de la première partie du dialogue intervenu déjà entre le 5 et le 9 juin dernier. Donc nous avons parlé de notre participation au dialogue, aujourd’hui nous n’avons pas pu parce que nous avons reçu tardivement l’information et par-dessus tout nous avons besoin de nous concerter, d’harmoniser notre position, de former une délégation, d’apprécier la sécurité des leaders avant de décider  éventuellement de la reprise de ce dialogue. Donc nous avons conclu ici que demain nous pourront participer à la reprise du dialogue. Nous espérons que ce sera le dernier round et qu’au terme des différentes séances qui vont se tenir cette fois, nous allons aboutir un accord qui va être formalisé par un document dûment signé par toutes les parties prenantes au dialogue. Et qu’à partir de là, plus rien ne s’opposera au déroulement du chronogramme des élections et à la tenue des législatives le plus rapidement que possible. Et pour les experts, nous avons choisi d’avoir un expert international et un national qui vont être au niveau du site central de la CENI et qui vont veiller au respect par l’opérateur technique Waymark-Sabary technologie des normes et standards internationaux en matière de mise à jour du fichier électoral

Synthèse: BAYO Abidine

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Commentaires

  • diallo
    • 1. diallo Le 02/07/2013
    En Guinée aujourd’hui nous sommes face à des jeunes peuls hyper motivés et prêts à se sacrifier comme s’ils faisaient le Djihad pour défendre leur opinion au prix de leur vie.
    Cette situation dramatique est intolérable.
    C’est pourquoi Nous les autres ethnies de la Guinée devrions écouter la souffrance des peuls. Car il s’agit de souffrance qui vient de très loin.
    Ils ont souffert dans le passé et ils se sont tus. Ils se sont tus avec Soni Ali, ils se sont tus avec Sékou Touré. Leur première révolte fut le jihad pour convertir tout le monde. Aujourd’hui encore, cette souffrance dès fois se transforme en détresse. C’est un appel au secours.
    Nous les autres ethnies de la Guinée, nous devons les aider.
    La question qui se pose et qui n’a pas d’alternative c’est :
    Comment ? Et Pourquoi ?
    Commençons par un peu d’histoire.
    Entre le XIème et le XIIème siècle signe le déclin de l’islam en Europe. Les arabes furent obligés de se convertir en chrétien et devenir ainsi des morisques ou bien choisir l’exil en dehors de l’Europe. En quittant l’Europe les arabes ont délaissés toutes leurs bibliothèques composées de tout le savoir grec qu’ils avaient précédemment traduit en Arabe et qui est aujourd’hui la base de tout le savoir occidental. Les arabes ne prirent que le coran en délaissant tout ce savoir dans les mains des européens. Arrivé en Afrique avec pour tout bagage le coran, Les berbères furent convertis les premiers et ce sont ces derniers qui ont convertis les peuls. Comble de l’histoire, les africains noirs rentrent dans l’islam au moment ou celui-ci est en décadence.
    Ce qui pose problème, C’est la Fascination que les arabes ont exercé sur les peuls à travers le coran que les peuls ont parfaitement assimilé. Cette période signe le début de l’obfuscation de leur conglomérat hérité. En clair, C’est là qu’ils ont commencé à effacer volontairement leur propre histoire en gommant tous les liens avec bambaras (jalonkés) et les serers( toucouleurs).La construction de cette nouvelle identité « Peul » s’est poursuivi avec l’arrivée des européens qui se sont vus remettre des documents relatant la grandeur des peuls comme grand créateur d’empire. Ce que les européens ignoraient, c’est que cette réécriture de l’histoire a été faite par les peuls eux même qui maitrisait l’écriture arabe. C’est le début de l’obfuscation de leur histoire. Le résultat de ce reniement fait que les détenteurs de la vraie culture peule furent considérés comme des esclaves. Le peul moderne (le peul d’aujourd’hui) se considère encore plus arabe en niant ses propres racines. Et comble de l’histoire, les Arabes les considèrent comme des esclaves. Rares sont les Peuls qui savent ce qu’est un poulaako – c’est-à-dire l’art d’être un peul.
    Cette crise d’identité d’une violence inouïe se retrouve sur la place politique au moment même ou toute l’économie guinéenne est dans leurs mains. Les Peuls qui sont riches aujourd’hui sont considérés par certains peuls conservateurs comme étant des esclaves d’hier et d’aujourd’hui. Ce paradoxe peul accentue et fragilise leur quête identitaire, c’est comme s’il découvrait leur propre fragilité, mais cela n’est la faute de personne.
    Comment les aider ?
    En écoutant leur détresse pour ne pas qu’ils tombent dans la charia sorte d’auto destruction.
    Nous devons les aider à redevenir les descendants de BoDaaDo, le peul dans toute sa fierté et qui se définit comme un Poulaako l’art de devenir un peul qui repose sur les quatre principes essentiels :
    - L’intelligence (hakkilo)
    - La résignation (munyal)
    - Le courage (cuusal)
    - La retenue ou la réserve (seemteende)
    Ne soyons pas des procastinateurs, aidons les maintenant. Car demain la Guinée aura besoin de la coopération de toutes les ethnies.
    Aidons les en leur disant : « Vous n’êtes pas des Arabes », vous êtes des Guinéens.
    Allaou Akbar (Dieu est grand) الله أكبر

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