L'opposition organise trois jours de boycott et de manifestation politique

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L'opposition guinéenne a décidé lundi d'organiser trois jours de boycott et de manifestation politique à Conakry et dans les principales villes de l'intérieur du pays, suite au nouveau blocage du dialogue politique, a-t-on appris de sources concordantes.

Au cours d'une plénière tenue ce lundi au siège de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), chef de file de l'opposition radicale, les leaders politiques ont unanimement adhéré à la logique de boycott du processus électoral en cours avec le lancement des manifestations dès mercredi 22 mai, suivie d'une marche pacifique jeudi 23 mai et d'une ville morte vendredi 24 mais, dans tout le pays.

Selon Ahmed Tidiane Diallo, membre de l'opposition regroupée autour du Collectif des partis pour la finalisation de la transition, de l'Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP), du Club des républicains (CDR) et du Front uni pour la démocratie et le progrès (FDP), cette décision vise à exprimer la désapprobation des leaders de l'opposition face à la surdité et à l'intransigeance du pouvoir en place.

Pour lui, l'intervention du facilitateur international Said Djinitt désigné par les Nations Unies et les facilitateurs nationaux n'a pas permis de trouver un terrain d'entente entre les protagonistes du différend politique qui oppose la mouvance présidentielle et l'opposition.

En lieu et place des propositions concrètes de sortie de crise, les leaders de l'opposition ont été invités à designer des techniciens à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), afin de se rassurer de la fiabilité des installations de l'opérateur sud-africain Waymarck.

Cette proposition a été rejetée par le Collectif et les autres membres de l'opposition sous prétexte que leurs revendications sont plutôt relatives au renvoi de cette société et le recrutement d'une nouvelle société pour établir un fichier électoral fiable et débarrassé de toute anomalie et le vote des guinéens de l'étranger.

Devant le refus de gouvernement de se plier à cette exigence de l'opposition, la classe politique de l'opposition compte reprendre ses activités sur le terrain, en empêchant la tenue normale et régulière du processus électoral en vue dans le pays.

Toutefois, Ahmed Tidiane Diallo a précisé que l'opposition reste ouverte au dialogue politique et à la concertation, visant à satisfaire ses revendications dans les meilleurs délais, pour la crédibilité du scrutin électoral et pour la sauvegarde de la paix et de la quiétude sociale dans le pays.

Source:Xinhuanet

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