L’opposition reprend sa participation au dialogue politique avec des nouvelles exigences

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La classe politique de l’opposition radicale accepte de revenir à la table du dialogue politique "inclusif’’ avec des nouvelles préalables, la redéfinition des quotas de participation pour chaque tendance politique et la prise en compte des toutes les revendications déjà exprimées dans un mémorandum déposé au gouvernement guinéen.

Selon Faya Millimono, porte-parole du collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition et l’Alliance pour la démocratie et le développement ADP, cette reprise du dialogue s’explique par le fait que c’est l’opposition qui s’est battu pour imposer au gouvernement guinéen la tenue d’une concertation autour de l’organisation de élections législatives, avec toutes les familles politiques du pays.

"Nous avons dit au comité de facilitation que nous avons toute la bonne volonté de participer au dialogue", a précisé M. Millimono, qui a ajouté qu’ils ne viennent pas à un dialogue dans l’objectif de gagner forcement, mais pour trouver des consensus dans l’intérêt national.

"Nous sommes revenus pour participer à la création des conditions d’une élection libre, transparente et crédible en République de Guinée, se qui est de nature à préserver la paix et la stabilité dans notre pays’’, a-t-il ajouté.

Aboubacar Sylla, membre de l’ADP, a dit que la plupart de leurs préalables étant respectés par le pouvoir en place, à savoir la libération de leurs militants détenus et l’arrêt des activités de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l’opposition a jugé nécessaire de participer aux négociations, afin de trouver un accord sur l’ensemble des paramètres liés à la tenue des élections législatives, pouvant aboutir à la mise en place d’une assemblée nationale représentative du peuple de Guinée.

Toutefois, selon un porte-parole de la mouvance présidentielle et des partis centristes, le quota de dix places demandées par l’opposition ne saurait être accepté, car chaque groupe de partis ne doit dépasser cinq représentants au sein du comité de dialogue politique inclusif.

Le paysage politique guinéen compte de plus de 160 partis politiques légalement constitués et qui vont prendre part aux élections législatives en 2012.

Source:Xinhuanet

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