La Guinée accepte l’appui de l’UE pour le financement de ses élections

Index 146

Le gouvernement guinéen souscrit au principe d’appui financier de l’Union européenne dans le cadre du processus électoral compte tenu de l’impact d’Ebola sur l’économie, même s’il avait annoncé le financement des futures élections sur fonds propres, a déclaré samedi le porte-parole du gouvernement.

Selon Damantang Albert Camara, tout Etat doit être capable de financer ses propres élections mais compte tenu des réalités financières, liées au coût de la lutte contre Ebola et au lourd impact de l’épidémie sur l’économie, le gouvernement guinéen a d’ores et déjà adhéré au principe d’appui financier de l’Union européenne dans le cadre du processus électoral.

« La Guinée continue à étudier avec ses partenaires internationaux, tous les appuis financiers et techniques permettant d’assurer des élections libres et transparentes », a-t-il indiqué.

Selon le ministre de l’Enseignement professionnel et de la Formation technique, le Gouvernement est engagé depuis des mois dans un dialogue étroit avec les organismes internationaux et les chancelleries internationales pour assurer les meilleures conditions de transparence du processus électoral en cours.

Il a invité les observateurs internationaux à suivre la prochaine élection présidentielle, afin de pouvoir observer et valider la transparence et l’intégrité du processus.

Suite aux récents entretiens entre le Président Alpha Condé, et les partenaires, le ministre guinéen des Affaires étrangères rencontrera prochainement ces institutions internationales pour étudier en détail l’appui destiné à garantir les meilleures conditions de transparence et d’intégrité du processus électoral en Guinée.

En décembre dernier, le débat avait fait rage en Guinée quand le Gouvernement a annoncé son intention de financer les prochaines élections communales et présidentielles.

Le problème repose sur le fait que la Commission électorale (CENI) n’a pas encore trouvé les 500 milliards de francs guinéens, près de cinquante milliards de francs CFA, pour boucler son budget, alors que le pays est sous perfusion de la Banque mondiale et a vu ses recettes fiscales fondre à cause de la crise Ebola.

Source: APA

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire