La Guinée et le Libéria sur les rails de la croissance, après la rude expérience de l’épidémie d’Ebola

Fleche croissance 1

La Guinée Conakry se projette désormais après l'épidémie d'Ebola qui a frappé le pays entre 2014 et 2015 et provoqué la mort de 2500 personnes. Le pays a été déclaré libéré de la maladie en décembre 2015, même si 5 personnes en sont mortes depuis cette annonce. Dans ce contexte, le premier ministre Mamady Youla (photo) a indiqué qu'il espérait pour son pays une croissance à deux chiffres d'ici 2020.

« Ebola n'a pas que tué des personnes, il a aussi tué notre environnement des affaires. Nous devons restaurer la plupart de nos fondamentaux économiques », a expliqué le responsable guinéen. Avec l'épidémie, le Produit Intérieur Brut avait été affecté dans plusieurs de ses fondamentaux, avec notamment une baisse des investissements et de la balance des paiements.

L’autre pays frappé par l'Ebola sur la même période c'est le Libéria, pour lequel le FMI prévoit une croissance de 2,6% de son PIB en 2016. Une performance qui sera soutenue par le rebond de l'exploitation et des exportations de l'or, dont les cours sont aujourd'hui en hausse sur les marchés internationaux. La création de valeur ajoutée y sera aussi soutenue, par la relance des investissements, notamment dans le secteur de la construction.

Mais il faut dire qu'à côté de la catastrophe sanitaire que le pays a connue (4800 morts de l'Ebola), demeure son déficit structurel du fait de plusieurs années de guerre civile entre fractions politiques rivales. Le FMI estime d'ailleurs, que l'économie libérienne continuera de connaître de gros défis et pourrait contenir plus difficilement un deuxième contre-effet du repli des matières premières.

Source: Agence Ecofin

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