L'opposition réitère sa demande d'annulation des législatives mais reste à la Céni

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En Guinée, l’opposition réitère sa demande de voir le scrutin annulé. Selon elle, ses exigences concernant la comptabilisation dans les circonscriptions contestées n’ont pas été prises en compte. L’opposition claque la porte du dialogue avec notamment le facilitateur Saïd Djinnit.

Cependant, l’opposition continue de siéger à la Céni. Signe que la rupture n’est pas totale.

En quittant le comité de suivi des accords politiques, c'est-à-dire l’instance de dialogue international, en quittant les comités techniques et celui de compilation des résultats, l’opposition guinéenne vient de placer la barre un peu plus haut et se rapproche encore de la rupture.

Mais la rupture, on n’y est pas encore, comme l’avoue Lansana Kouyaté, le leader du PEDN, il reste une marge de négociation. L’opposition ne digère pas certaines incohérence dans le travail de la Céni, qui a écarté beaucoup de procès verbaux de bureaux de vote dans ses fiefs où l’on compte par ailleurs énormément de bulletins nuls.

Mais au-delà de ces faits, les projections nationales tracées par les experts de la Céni font apparaître une avance du RPG d’Alpha Condé mais ne permettent pas de savoir pour l’heure qui de l’opposition ou de la mouvance sera majoritaire dans la future Assemblée. Et c’est peut-être cette incertitude qui incite chacun à la prudence et surtout qui empêche l’opposition de claquer définitivement la porte de la commission électorale.

Source: RFI

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