Mes 7 propositions pour une sortie de crise apaisée

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Ce que tout le monde dit c’est ce qui est vrai (Bouki l’hyène, Leuk le lièvre de Abdoulaye Sadji et Léopold Sédar S Senghor)

Il n’y a pas de fumée sans feu (Astérix le Gaulois).

La situation actuelle, en termes mesurés, est pré-insurrectionnelle. A l’heure où se constituent des milices d’auto-défense dans les quartiers ou publiques (« Chevaliers de la République »), réelles ou produits de l’imagination aux fins d’intoxication, si l’on veut éviter une explosion qui se profile à l’horizon, les propositions qui suivent me paraissent raisonnables, possibles à réaliser mais incontournables.Il ne sert à rien d’être député même d’une majorité, si c’est pour se frayer un chemin parmi des décombres et des corps calcinés. Les voici :

1) Maintien de la décision de suspension de sa participation au Dialogue, par l’Opposition républicaine en attendant :

2) La mise sur pied d’une commission mixte (Guinée/Communauté Internationale) pour rechercher, identifier, juger et condamner les exécutants et les commanditaires civilo-militaires des assassinats et autres violences depuis le 23 décembre 2008, jusqu’aux dernières, enregistrées après l’affaire Messieurs Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG/Malick Sankhon, Directeur général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.

3) Prise en charge et dédommagement des blessés et des ayants-droit des victimes par le gouvernement guinéen.

4) Respect par la CENI de la mission actuelle du Facilitateur, des Experts de l’Union Européenne et des futurs experts proposés par l’Opposition (voir ci-dessous la mission de l’Observatoire). 

5) Audit des CENI de feu Ben Sékou Sylla, de Loucény Camara et de Bakary Fofana.

6) Organisation d’une concertation nationale comprenant une représentation proportionnelle des Guinéens de l’Extérieur qui commencera par le choix consensuel des membres d’un comité préparatoire et d’organisation de ces assises, tous exclusivement issus de la société civile :celle-ci ne se réduisant pas aux responsables actuels du « mouvement social » dont la participation serait limitée et acceptée sous réserve de démission de leurs postes.(Il reste entendu que ces structures peuvent désigner des représentants comme toutes les composantes sociales de la nation, des personnalités de la société civile).

* Audit des hommes et des comptes de la première à la « troisième » république.

* Mise en place d’une nouvelle CENI exclusivement issue de la société civile après les législatives.

* Mise en place d’un Observatoire (1) international comprenant nos partenaires bi et multilatéraux.

* Mise en place d’une force internationale de sécurisation et d’interposition (2) des acteurs politiques (anciens et ou futurs candidats aux prochains scrutins  pendant toute la nouvelle transition jusqu’à la fin des élections (législatives et présidentielle; sans oublier les populations lors des scrutins : période des campagnes et jours de vote.

7) Requête  pour la libération exceptionnelle du reliquat du 10ième FED, fléché et exclusivement réservé à la satisfaction et au soulagement des populations pour les besoins sociaux de base : eau, électricité, santé primaire, etc.

Conclusion :

La périodisation (chronogramme puisque c’est le vocable en vogue) de cette feuille de route nationale reste à déterminer, ainsi que les approches sectorielles que chacune des 7 propositions induit.

Wa Salam,

El Hajj Saïdou Nour Bokoum

« Libre » citoyen guinéen

Notes : 1) Cette proposition figure dans l’importante résolution politique  issue des « Journées ce de concertation » organisées par 15 Partis politique en mars 2005.             

2) - http://www.franceonu.org/la-france-a-l-onu/espace-presse/declarations-presse/communiques/article/13-octobre-2009-reunion-du-groupe

* http://guineeactu.info/HTML/declaration-n-5-du-forum-des-forces-vives-de-guinee.htm

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