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Obama annonce 33 milliards de dollars de nouveaux engagements envers l'Afrique

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Le président Barack Obama a annoncé, mardi 5 août, 33 milliards de dollars de nouveaux engagements — aide  publique et investissements privés — en faveur de l'Afrique, qui contribueront au « développement » du continent africain et à « la création d'emplois » aux Etats-Unis.

« Les Etats-Unis investissent massivement, sur le long terme, dans le progrès en Afrique », a déclaré M. Obama au deuxième jour du sommet Etats-Unis d'Amérique-Afrique, qui rassemble depuis lundi à Washington plus de quarante chefs d'Etat et de gouvernement africains.

26 MILLIARDS EN FAVEUR DU PROGRAMME « POWER AFRICA »

Le président américain a en particulier annoncé la mobilisation, en partenariat avec le secteur privé, la Banque Mondiale et le gouvernement suédois, de 26 milliards de dollars en faveur du programme « Power Africa », qui vise à doubler l'accès à l'électricité en Afrique subsaharienne. Il a confirmé que des entreprises américaines, parmi lesquelles Marriott ou General Electric, s'étaient engagées sur de nouveaux investissements d'un montant total de 14 milliards de dollars.

M. Obama a cependant insisté sur la responsabilité des dirigeants africains dans la mise en place d'un environnement politique propice au développement économique. « Aussi cruciaux que soient ces investissements, la clé de la prochaine ère de croissance en Afrique ne se trouve pas ici aux Etats-Unis, mais en Afrique », a-t-il lancé.

« L'AVENIR APPARTIENT À CEUX QUI CONSTRUISENT, PAS À CEUX QUI DÉTRUISENT »

« Le capital est une chose. Les programmes de développement et les projets sont une chose. Mais l'Etat de droit, les réformes réglementaires, la bonne gouvernance sont encore plus importants. » « Les gens doivent pouvoir envoyer des biens sans avoir à payer un pot-de-vin ou à embaucher le cousin de quelqu'un », a-t-il ajouté. M. Obama, qui recevra l'ensemble des dirigeants à la Maison Blanche mardi soir pour un dîner, a également souligné qu'il entendait « parler de sécurité et de paix ».

« L'avenir appartient à ceux qui construisent, pas à ceux qui détruisent. Il est difficile d'attirer des investissements et extrêmement compliqué de bâtir des infrastructures et d'encourager l'esprit d'entreprise au beau milieu d'un conflit », a-t-il souligné.

Source: Le Monde

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