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Pauvre Dadis Camara!

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Se trouvant toujours à Ouagadougou dans une convalescence qui s’étire sans fin, le capitaine Moussa Dadis Camara ne pourra pas enterrer son fils comme cela se doit. Tout au plus, lui donne-t-on le choix de lui faire ses adieux dans la capitale burkinabè, par où la dépouille mortelle de Feu Moriba Dadis Junior transite, en route pour la Guinée, sa dernière demeure. L’inhumation, prévue pour le jeudi 26 août 2010 à Conakry, se fera donc sans Dadis père, dont la présence n’est visiblement pas souhaitée de nos jours en Guinée.

En effet, l’élection présidentielle à laquelle il avait décidé, contre vents et marées de prendre part, en ses temps de gloire, est loin de se dérouler dans un climat apaisé. Et il est plus judicieux d’éviter de compliquer davantage le scénario, en permettant un retour aussi précipité du «précieux convalescent de Ouagadougou».
La tâche n’a pas dû être facile pour convaincre le bouillant capitaine, assagi par une balle de son aide de camp, Toumba Diakité -toujours introuvable!- qui avait failli l’envoyer ad patres, le 3 décembre 2009, de rester à Ouagadougou. Mais les arguments non plus n’ont pas dû manquer pour le contraindre à se tenir à carreaux, lui qui n’est plus du tout dans les bonnes grâces de la communauté internationale, qui aimerait bien le voir plutôt devant la Cour pénale internationale après le fameux massacre du 28 septembre 2009, au stade éponyme.        
Il faut rappeler que le corps de Moriba Dadis Camara, le fils aîné de l’ex-chef de la junte guinéenne, a été découvert sans vie dans la piscine de sa résidence à Montréal, au Canada, la semaine dernière.

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