Suspecté de tentative de tripatouillage de la constitution, le P.M Jean-Marie Doré a tenu à lever les équivoques

Avec la levée de boucliers suscitée par sa tentative de modification de l'article 2, paragraphe 2 du code électoral, qui stipule que « La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) est l’Institution chargée de l’organisation de toutes les élections politiques et du référendum en République de Guinée. Elle est techniquement aidée par les départements ministériels concernés par le processus électoral notamment le ministère en charge de L’administration du territoire » , le premier ministre Jean-Marie Doré qui souhaitait renforcer le rôle du ministère de l'administration du territoire et des affaires politiques (MATAP), dans l'organisation du deuxième tour de l'élection présidentielle, au détriment de la CENI, a finalement revu ses prétentions à la baisse et c'est à ce titre qu'il a jugé nécessaire de rassurer tout le monde par rapport à cette épineuse question qui a fait couler beaucoup d'encre ces derniers temps.

A cet effet, après avoir rencontré les membres du groupe de contact international sur la Guinée, le premier ministre a

convoqué une réunion rasemblant les responsables et membres du conseil national de transition, les représentants des deux candidats en lice ( Alpha et Cellou), les présidents d'institutions républicaines, le MATAP et la CENI.

Cette réunion qui s'est tenue lundi 23 août 2003 dans les locaux de la primature, a permis de lever certaines équivoques, car après discussions, il ressort des débats que la proposition du PM n'est pas dénoué de tout fondement, le projet de décret soumis au Président de la transition le général Sékouba Konaté et qui aurait d'ailleurs été de sources concordantes signé depuis le 24 mai 2010, visant sinon à renforcer, tout de même à préciser de façon claire, le rôle dévolu au MATAP, dans sa mission d'assistance technique à la CENI dans le processus électoral.

A propos, tous les participants à cette réunion, sont d'accords sur le fait que le rôle des acteurs soit défini pour éviter les problèmes à l'avenir. Ils sont donc tous d'accords sur le principe de l'implication du MATAP dans la gestion du second tour de l'élection présidentielle prévu pour le 19 septembre prochain.

Dores et déjà, une commission de travail aurait été mise en place, pour réfléchir sur les modalités d'application dudit décret, ce qui permettra à coup sûr de faire baisser d'un cran, la tension qui régne en ce moment dans le paysage politique, car après tout, l'objectif comme a tenu à le souligner le P.M, est de créer les conditions de transparence, propices à l'organisation d'une élection crédible, dont les résultats ne souffriront d'aucune contestation de la part des protagonistes, en évitant au meiux, les inonbrables irrégularités constaées lors du premier tour du scrutin.

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