Ville morte en Guinée : le secteur du commerce affecté à Conakry

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Plusieurs commerces ont gardé leurs rideaux de fer baissés ce jeudi dans la capitale guinéenne, suite à la journée « ville morte » organisée par l’opposition républicaine pour protester contre la baisse du « pouvoir d’achat et l’aggravation de la pauvreté », a-t-on constaté sur place. S’expliquant sur les motifs de mot d’ordre, l’opposition index ‘’la prolifération des phénomènes de corruption, de gabegie financière et de détournements de deniers publics», mise sur le dos du régime en place.

Si les commerces sont restés fermés dans la plupart des cinq communes de Conakry, il en est autrement de la circulation automobile qui n’est perturbée que le long des voies serpentant la commune de Ratoma, considérée comme le fief de l’opposition.

La fermeture des commerces ne serait pas le fruit d’une adhésion totale des opérateurs économiques à l’appel lancé par l’opposition guinéenne, mais elle s’expliquerait plutôt par la peur qui habite les commerçants à chaque fois que les actions de désobéissance civile sont annoncées dans la cité.

L’administration publique, elle, de façon générale, fonctionne, ainsi que les banques et les assurances.

Contrairement aux opérations « villes mortes » organisées habituellement par l’opposition, aucun incident n’a été enregistré pour le moment dans la ville.

Dans un communiqué publié la veille, les opposants avaient invité la population des cinq communes de Conakry « à faire de la journée de ce jeudi 14 avril une nouvelle journée ville morte. »

A travers cette opération « ville morte », l’opposition entend maintenir la pression sur le gouvernement, pour la baisse du prix du carburant à la pompe.

Pour le moment, le gouvernement semble sourd à cet appel.

Source: APA

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