A la poursuite de la democratie

Cet acte odieux des autorités de Conakry, est impardonnable et condamnable avec la dernière energie.

Avec des dizaines de victimes en vies humaines, Dadis et son epuipe se sont disqualifiés et n’ont pas un seul argument face aux populations paisibles, victimes de barbarie sans nom.

A la défense de la democratie, voici la loi de la democratie à la Dadis : la force du canon à la place de la force de l’argument.

Nous pensions que le jeu democratique suppose un jeu à deux versions : à chacun de s’expliquer de la maniere la plus libre et pacifique.

Le stade du 28 Septembre en tant que lieu de sport, a aussi  et souvent servi de cadre à la politique.  Le lieu de carnage délibéré vient de s’ajouter aux attributions traditionnelles du stade du 28 Septembre.

A ce jour, les Guinéens, en comptant et enterrant leurs morts, indexent une et une seule autorité comme responsable : celle en uniforme et detentrice des armes d’auto-destruction.

Loin de s’eloigner de la table de discussion et de dialogue, la classe politique quoique  victime innocente, doit s’impliquer en se rendant une fois encore responsable face au destin de la Guinee.

Cette classe politique ne doit pas laisser le CNDD comme seul decideur. Elle doit continuer à s’impliquer à travers le dialogue, malgré sa difficulté d’être instaurée.

En ce moment précis de consternation, les forces democratiques doivent ouvrir les yeux et l’esprit, en ayant un plan et une vision qui primeront sur le petit esprit, avec pour finalité l’union pour la Republique et non la poursuite de l’interet personnel.

Il n’y a jamais plus d’un President de la Republique en meme temps et jamais deux Guinée.  Ce pragmatisme aidera la classe politique en  s’organisant de la manière victorieuse pour la Guinee.

Aujourd’hui, malgré le taux de victimes et les rancoeurs, la question nationale doit remporter sur celle de clan, de parti et d’ethnie. La Guinee est le gain de tous les Guineens et sa question doit venir avant toutes les autres questions. D’ou’ la priorité  donnée au dialogue.

Malgré que ce n’est pas à raison, il faut chercher une porte de sortie à Dadis et à son équipe pour donner plus de possibilités à la naissance de la democratie, ainsi qu’à sa survie.

Il ne faut surtout pas s’attendre à d’élections sous Dadis. Les negociations, si elles sont bien ficelées, pourraient servir de corridor à l’ère democratique, une fois encore.

Seuls les Guinéens pourraient solutionner leurs problemes par l’instauration sincère du dialogue et des concessions. C’est cela la responsabilité, en ce moment de crise. L’exterieur ne prendra jamais la place des Guineens.

Que tous les clivages s’unifient à l’avantage de la Republique et de la nation.

Mes condoléances les attristées vont aux familles des victimes et au peuple de Guinée en ce temps de détresse.

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