<< Dadis Camara sûtra>> Bientôt la fin d'un nain!

On connaît depuis la fin du IVe siècle le « kâma sûtra », célèbre ouvrage indien de technique philosophico érotique. Dadis, encore au pouvoir, n’a jamais eu le raffinement de l’Inde ancestrale mais il vient d’éditer dans du sang un « Camara Sûtra », méthode de viol collectif et martial à l’aide d’armes blanches ou à feu.

Ceux de ses disciples qui trouvent du plaisir dans ce genre d’exercice n’appartiennent pas à l’espèce humaine. La preuve ? Ils n’ont eu aucun remord après le massacre du 28 septembre. Des femmes ont été violées, des leaders politiques battus et blessés, des centaines de Guinéens blessés ou massacrés. Dans ce pays où il a semé la désolation, Dadis n’était, paraît-il, que désolé, ce qui semble de son point de vue, logique ! Il vient d’ailleurs de radiodiffuser un discours « trop attendu ». Rien de nouveau, comme d’habitude. C’est le Mont Nimba qui a accouché encore d’un agouti ou d’un crapaud !
Des partisans de Dadis sont toujours présents surtout sur le web où ils se relayent pour faire dégouliner du « jakouroumanganate d’ignominium ». Ces personnes à la plume obstruée par des caillots du sang d’innocents persistent à s’exprimer indirectement sur des sites complaisants, sous couvert d’autres personnages aussi laids que sots. Quelle supercherie!
Les exactions des bandes armées de Dadis peuvent encore se poursuivre en Guinée mais ce pays ne basculera jamais dans la guerre civile au grand désespoir de ceux qui ne voient pas plus loin que le bout leur nez (celui de Dadis est si écrasé qu’il ne voit presque rien !).
Dadis, nain taré aux réflexes villageois, a voulu fédérer des Forestiers égarés autour d’un noyau de soi-disant guerriers guerzés. Une insulte à l’ensemble des « kpèlès ». C’est un échec total car la combinaison ne marche pas dans certaines combines et il ne sera jamais suivi par l’immense majorité de cette communauté nationale. Faut-il parler de courage à l’égard de bandits armés face à des civils sans défense ? Comme les preneurs d’otages finissent toujours par se rendre (souvent après des dégâts), la bande de Dadis va bientôt capituler. Les assassins du 28 septembre ne sont pas des hommes normaux mais des « chiens de guerre » dont la seule compétence est d’appuyer sur la gâchette.
Dadis est chef de junte faisant office de chef de l’Etat. Il ne sera pas un Président de la République, démocratiquement élu. Arrivé illégalement au pouvoir grâce aux armes, cet individu qui manque d’éducation n’a aucune légitimité. En plus d’être menteur et voleur de carburant et de deniers publics, ce sanguinaire serait alcoolique et camé.
On nous chante que la manifestation du 28 septembre 2009 était illégale parce qu’interdite ! Je rêve ! Est-il normal d’obéir à une décision unilatérale d’une autorité illégale ? Nous sommes dans une situation de non droit où la gouvernance est fondée sur l’ethnocentrisme et le fétichisme. Moïse se fondait sur la Torah ; Moussa Dadis s’appuie, lui, sur des gris-gris, des féticheurs et de faux marabouts maintenant menacés pour absence de résultat. Je crois que Dadis n’a pas été inspiré (l’a-t-il d’ailleurs été un jour ?) de combiner la Bible et le Coran. Comme en médecine, il y a des produits qu’on n’administre pas en même temps. Le cruel Dadis n’est pas que criminel, il est également bête ! Ce pervers sexuel qui fait la honte de son pays aurait importuné la journaliste de J.A., Cécile Sow. Puisse ce distributeur, non plus de carburant mais de virus, tomber un jour sur une judoka troisième dan qui lui arrachera toutes les dents !
Il semble que Dadis soit entrain de piller systématiquement le pays (devises, or, diamants, etc.) en vue de s’installer ailleurs. Va-t-on le laisser dormir tranquillement ? Jamais ! Il fait même semblant que tout est normal. N’a-t-il pas fait remplacer les ministres démissionnaires ? A ce propos comment qualifier les individus ayant accepté une promotion sanguinolente ? C’est tout simplement ignoble !
En effet, on peut toujours se poser la question de savoir si tous les membres du CNDD et du gouvernement « komarien » (oh pardon, « dadissien ») ! ont approuvé le crime du 28 septembre car tout le monde n’a pas le courage de démissionner, pour des raisons de sécurité. Mais accepter, dans les conditions actuelles, d’entrer dans un gouvernement relève d’une haute trahison et d’un déficit moral. Quand quelqu’un est sale, vous pouvez supposer qu’il n’a pas d’eau pour sa toilette mais lorsqu’il se jette dans une benne à ordures, vous devez vous dire que ce n’est pas normal. Ces pourris promus viennent de s’inscrire volontairement sur la longue liste des criminels. Ce qui est troublant en Guinée, c’est la capacité des pourris de se recycler. Si au moins cette pourriture était biodégradable, on aurait pu en faire des engrais pour nos laboureurs. Malheureusement, comme des déchets nucléaires, il est techniquement difficile de s’en débarrasser.
Ce qui me sidère, c’est l’opportunisme du Guinéen. Que cherchent Rabiatou Diallo et Ibrahima Fofana à Ouagadougou ? Une revendication salariale ? Le problème de la Guinée est plus politique que syndical. Les « Forces Vives » sont devenues un fourre-tout, acceptant en leur sein tout ce qui vit ! L’opportunisme est souvent teinté de jalousie comme le montre le comportement peu catholique de Mgr Koulibaly. Où va-t-on si des traîtres se recrutent parmi les prêtres ? Les récents propos de l’archevêque de Conakry sur la sempiternelle convoitise des richesses naturelles de la Guinée par l’Occident relèvent plus du crétinisme que du christianisme. Je comprends, alors qu’on ne parle que de Mgr Sarah et quelquefois de l’intelligent et discret pasteur Gomez, le bide d’un homme en soutane blasé de la Bible!
Aujourd’hui, l’important est de ne pas perdre de vue l’essentiel, à savoir l’instauration d’un Etat de droit en Guinée. Nous ne devons avoir qu’un seul objectif : la chute d’une dictature née le 2 octobre 1958, date non pas de l’accession de la Guinée à l’indépendance mais simplement de sa proclamation ! En effet, comme l’a écrit avec sa pertinence habituelle notre compatriote, le doyen Ansoumane Doré, « indépendance, où es-tu ? ».
Nous ne devons donc pas nous focaliser uniquement sur Dadis, d’autant plus dangereux qu’il est intellectuellement minuscule mais changer tout le système politique en place. Dans l’immédiat, ce changement passe par l’élimination de Dadis et de son gang. Un match aller se joue actuellement à Ouagadougou avec pour arbitre un facilitateur peu impartial missionné par la CEDEAO. Je persiste à croire que cette organisation patine. Evitons qu’au match retour elle nous piétine. En 2007, le général Conté s’était maintenu au pouvoir après des tueries. Cette fois, il faut que l’ « armée » quitte définitivement le pouvoir car tout ce qu’elle a su faire c’est le pillage, la corruption, les tueries (juin 2006, janvier et février 2007, septembre 2009), le viol et des assassinats ethniquement ciblés. Les Guinéens sauront après Dadis, comment répondre simplement à la double question suivante : qui et surtout quoi ?

Je vous salue !

Ibrahima Kylé Diallo

kylediallo@gmail.com

Directeur de guineenet.org et de kylediallo.over-blog.com

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Commentaires

  • KAMANO
    Votre parole est bien prononcé.Mais je me pose la question de savoir si vous viez les problèmes de la Guinée?
    De toute les façons la Guinée est à nous guinéens et personne d'ailleur ne viendra faire du miracle. Ils ne veulent que créer le brigandage de nos RICHESSES.

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