Ebola : les nouveaux cas en Guinée ne suscitent pas l'inquiétude de l'OMS

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Les récents nouveaux cas d'Ebola apparus la semaine dernière en Guinée ne suscitent pas l'inquiétude de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), a déclaré mardi la Directrice générale de cette agence onusienne, Dr. Margaret Chan, lors d'un point de presse.

« La neuvième réunion du Comité d'urgence sur Ebola qui a eu lieu aujourd'hui m'a informé que la situation d'Ebola en Afrique de l'Ouest ne constitue plus une urgence de santé publique de portée internationale », a dit Dr. Chan lors de ce point de presse.

« Bien que quelques nouveaux cas et décès liés à Ebola aient été signalés en Guinée, cette résurgence n'implique qu'une seule chaîne de transmission. Il est de l'avis du Comité que les pays ont les capacités et les moyens de gérer ces résurgences », a-t-elle ajouté, en référence aux trois pays d'Afrique de l'Ouest les plus touchés par l'épidémie d'Ebola, la Guinée, le Libéria, et la Sierra Leone.

L'OMS avait annoncé la semaine dernière avoir dépêché une équipe de spécialistes dans la préfecture de Nzérékoré, au sud de la Guinée, après que deux nouveaux cas d'Ebola ont été détectés et confirmés dans un village rural.

Ces nouvelles infections avaient été confirmées le jour même où l'OMS déclarait la fin de la dernière résurgence d'Ebola en Sierra Leone. L'OMS avait dit à cette occasion qu'il fallait s'attendre à des résurgences de la maladie et que les trois pays affectés par Ebola devaient rester en état d'alerte. L'épidémie avait été déclarée terminée en Guinée le 29 décembre 2015.

« Comme les experts l'ont noté lors de la réunion d'aujourd'hui, la capacité d'intervention concernant Ebola en Afrique de l'Ouest est forte », a dit la Directrice générale de l'OMS.

Selon le Comité d'urgence, la capacité de réponse nationale et internationale existante est suffisante pour contenir de nouvelles résurgences rapidement. « Nous pouvons féliciter les trois pays pour maintenir leur vigilance et ne montrer aucun signe de complaisance lors des résurgences », a dit Dr. Chan.

« Les experts ont en outre conclu que la probabilité de propagation internationale par transport aérien est extrêmement faible. J'ai accepté l'avis du Comité », a-t-elle ajouté.

« L'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest n'est plus une urgence de santé publique de portée internationale. Toutefois, un haut niveau de vigilance et de capacité d'intervention doit être maintenu », a-t-elle encore dit. « Ces pays continuent d'avoir besoin du plein appui de la communauté internationale ».

La pire flambée d'Ebola de l'histoire a commencé en Guinée en décembre 2013 et a fait depuis lors plus de 11.300 morts en Afrique de l'Ouest, principalement en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone.

PRN Africa

Source: Centre d'actualités de l'ONU

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