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Bah Oury, ennemi peulh n°1 de « donzo Condé » ?

Le «PD élu» de la République bananière de Guinée aurait demandé à Interpol de capturer Bah Oury en son nom et pour son compte. Tout ce qu’AC fait ou défait s’articule autour de la carence, de la méconnaissance et de l’incompétence. Et dire que ce titulaire de bac+40 est censé avoir fait du droit !

Au fait, qu’est-ce qu’Interpol ?

Bien sûr, je ne parle que de l’organisation internationale et non du téléfilm retraçant son histoire, encore moins d’une série télévisée française du même nom ou d’un certain groupe de rock formé à New York en 1998.

Interpol (contraction de International Police) est une organisation créée à Vienne le 23 septembre 1923 dans le but de promouvoir la coopération policière internationale. Son nom français Organisation internationale de police criminelle (OIPC) n’a pas réussi à s’imposer dans les médias. Reconnue en tant qu’organisation intergouvernementale par l’ONU en 1971, Interpol a son quartier général à Lyon depuis le 1er mai 1989.

Le terme Interpol peut induire en erreur dans la mesure où il ne s’agit pas d’une organisation policière à proprement parler mais d’un centre d’études et d’analyses portant sur la criminalité au sens large. Dans son équipe, il n’y a aucun « donzo » mais des cadres compétents qui alimentent par leurs enquêtes et leurs expertises une base de données au profit des membres de l’organisation (tous les Etats, excepté quelques-uns comme la Corée du Nord et le Vanuatu). La Guinée est membre d’Interpol depuis le 4 septembre 1961, date à laquelle le fainéant AC était, semble-t-il, encore à la FEANF.

Interpol Conakry est, avec la Division des investigations criminelles, l’une des deux divisions de la DCPJ (Direction centrale de la Police Judiciaire), une des unités policières du système répressif et ethnocentriste d’AC.

Les missions d’Interpol, présumé politiquement neutre, sont clairement définies et son efficacité, limitée. Il lui est interdit d’intervenir dans les affaires ne concernant qu’un seul pays membre, ou dans les crimes militaires, politiques ou sociaux. Son domaine d’intervention est international et concerne essentiellement le trafic de drogue, le blanchiment d’argent, le terrorisme et la criminalité transfrontalière. Les résultats obtenus par Interpol sont en deçà de ceux espérés, faute de moyens financiers suffisants (budget annuel de moins de 50 millions de dollars US) et de bonne volonté en matière de coopération (chaque Etat ne défendant que ses propres intérêts).

Au vu de ce qui précède, en quoi le cas de Bah Oury pourrait-il intéresser Interpol ? C’est un leader politique traqué dans son propre pays où il est menacé de mort pour ses opinions et contraint à l’exil par AC, le « PD élu » ! Est-ce un crime que d’être peulh ?

En revanche, voici de bons Guinéens, au sens « condéiste » du terme, qui sont activement recherchés par Interpol :

- Sidiki Mara, né le 12 octobre 1969 (triste anniversaire!) à Faranah, pour trafic de drogue;

- Moussa Traoré, né le 2 février 1950 à Mamou, pour trafic de drogue;

- Hawa Sakho, née le 27 mars 1971 à Conakry, pour trafic de drogue et blanchiment d’argent;

- Oumarba Kaba, né en 1976 à Dialakoro (Dinguiraye), pour fraude;

- Aboubacar Sidiki Diakité, né en 1980 à Conakry, pour crime contre l’humanité, viol, etc.

On sait maintenant que ce Diakité n’a été que l’instrument d’un vaste complot sous-régional dépassant la Guinée: massacrer des personnes et violer des femmes au Stade du 28 Septembre de Conakry, faire porter la responsabilité de ce crime odieux sur Dadis seul, éliminer ce dernier en le remplaçant par Sékouba Konaté chargé de remettre le pouvoir à AC ! Et le tour est joué.

AC a une telle haine des Peulhs qu’il voudrait bien voir leurs patronymes (Diallo, Bah, Barry, Sow, etc.) figurer non pas dans l’administration guinéenne mais dans la liste des personnes recherchées par Interpol. Au fait, il serait utile de savoir si la Guinée fait ou a fait des contributions à cette organisation intergouvernementale dont elle est membre depuis plus de 50 ans.

Je rassure tout le monde sur un point cardinal : AC ne pourra rien contre les Peulhs! Il va certes les fatiguer pour un moment mais il ne réussira pas là où Sékou Touré a échoué. Pour les Peulhs, AC n’est qu’un pou de tête qui les démange collectivement mais ils n’en mourront pas. D’ailleurs, par sa stupidité, il les galvanise involontairement. Par son sectarisme, il renforce Cellou. Par sa nullité, il ridiculise toute la Guinée.

En effet, comment le plus haut responsable d’un pays peut-il demander à Interpol de lui livrer un adversaire politique ? AC est tellement borné qu’il est capable de formuler la même demande à Europol, structure née de la divergence avec les Etats-Unis dans le fonctionnement d’Interpol et conçue spécialement pour l’Union Européenne. Au fond, Condé confond Etat policé et Etat policier ; il prend la constitution guinéenne pour la charte de Kouroukan Fouga.

Dans l’emblème du RPG figure bien un coq borgne. AC croit-il qu’Interpol signifie « Entre poules » ? Ce « PD élu », soi-disant fils de B. (Boké ou Baro ?) risque de transformer notre pays en un pestilentiel poulailler. Refusons, en masse !

AC est le véritable danger de la Guinée. Il faut, par tous les moyens, s’en débarrasser politiquement. Je persiste et signe : AC n’est pas fort, c’est l’opposition qui est mal organisée. Ses « donzos », plus puants qu’effrayants, ne sont pas invulnérables ; il faut s’attaquer à eux pour la salubrité de Conakry.

Je vous salue.


Ibrahima Kylé Diallo

I.Kylé Diallo

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