DSK – Nafissatou

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Je ne veux en aucun cas revenir sur une histoire qui a fait couler beaucoup d’encres et de salives mais personnellement, je tiens à attirer l’attention de ceux qui m’avaient critiqué à une certaine époque, par rapport à mon engagement.

En effet, j’avais écris un article «Affaire Nafissatou » pour exprimer mon point de vue et mon désir de voir un procès pour que la justice tranche.

Je trouvais curieux, que pour une affaire de mœurs entre deux adultes ; que l’on envoi des équipes de reportages pour parler de manière péjorative d’une famille, d’un village et d’un pays ; étant du milieu, j’avais une appréhension sur ce tapage médiatique.

Je l’avais dit dans mon article que le but était tout simplement de discréditer la jeune femme pour éviter un procès ; je le redis encore ici ; même une prostituée qui crie au viol, doit être prise en considération bref. Nous n’allons pas refaire cette histoire.

Dans l’affaire  Tristane Banon par exemple il est écrit sur le site figaro.fr «le parquet a estimé qu'il y avait eu «agression sexuelle» lors de leur rencontre dans un appartement parisien, en 2003. Une qualification qui ne permet toutefois pas à la justice de poursuivre DSK, les faits étant prescrits au bout de trois ans ».

 Autrement dit, si elle avait déposé plainte plut tôt, il y aurait bien eu poursuite.

Aujourd’hui, c’est toujours du coté français (le journal le monde), que des témoignages arrivent sur la double vie de DSK.

Mon appréhension se confirme maintenant que tout ce tapage médiatique avait pour but d’éviter un procès pour ne pas étaler cette double vie.

Sans rentrer dans une polémique quelconque, je me pose la question de savoir si ceux qui avaient craché sur Nafissatou sans chercher à comprendre, auront le courage de revoir publiquement, leurs copies.

Je pars du principe que tous les êtres humains doivent êtres égaux devant la loi ; des bons et des mauvais ; on en trouve dans toutes les races, toutes les ethnies, tous les pays et dans toutes les couches sociales ; c’est par ce principe que j’ai soutenu ma compatriote sans intérêt. Je n’ai jamais contacté directement ni ses avocats, ni sa famille à plus forte raison elle.

Depuis qu’une amie m’a demandé de faire un documentaire pour raconter le viol dont elle a été victime, je suis encore plus sensible à ce problème ; combien se font violer dans notre pays ? Elles n’ont que les yeux pour pleurer.

Que voulez-vous, je suis un homme de conviction et je n’ai pas peur de les exprimer pour soutenir une cause ou une personne ; peu importe sa race, sa religion, son sexe ou son ethnie.

Paul Théa.

Paul THEA

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