La BEI accorde un financement de 56 milliards FCFA au volet énergie de l'OMVG

Www piccmi comphotoartdefault8565082 13490116 afcd914241ade5eb2d446fb71b380c64314dd441

La Banque européenne d’investissement (BEI) a accordé lundi à Dakar au Sénégal et à la Guinée un prêt de 55,756 milliards FCFA (environ 85 millions d’euros) destiné au volet énergie de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG) dont sont membres, outre ces deux pays la Gambie et la Guinée-Bissau.

L'accord de financement a été signé par M. Ambroise Fayolle Vice-président de la BEI, M. Amadou Bâ, ministre sénégalais de l'économie et des finances et Docteur Mamadou Beau Keita, ambassadeur de la Guinée au Sénégal.

Selon M. Fayolle, ce prêt est réparti à hauteur de 20 millions d'euros (environ 13,119 milliards FCFA) pour le Sénégal et 65 millions d'euros (environ 42,637 milliards FCFA) pour la Guinée.

« Le projet de ligne côtière est sur une longueur de 925km, le réseau de transport à haute tension 225kw assurera l'interconnexion des systèmes électriques des quatre pays membres de l'OVVG », a laissé entendre M. Fayolle.

Selon lui, 11 postes de transformation haute et moyenne tension sont prévus le long de ce réseau d'une capacité de transit en boucle de 800 mégawatts destinés à transporter l'énergie électrique produite dans un premier temps par la centrale électrique de Kaléta en Guinée et par de nouvelles centrales dans le futur, tout en permettant l'interconnexion avec les réseaux électriques de Transco Clog (Côte d'Ivoire, Libéria, Sierra Léone et Guinée) et de l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS).

Le projet énergie de l'OMVG apparait ainsi comme la dernière liaison manquante pour interconnecter l'Afrique de l'Ouest avec le système d'échanges d'énergie électrique oust africain (EEEOA-WAPP).

Ce qui fait dire à M. Fayolle que « c'est un financement clé pour l'Afrique de l'Ouest et hautement symbolique à la veille de la COP 21 ». Selon le vice-président de la BEI, l'objectif visé à travers ce financement est de soutenir l'accès à une énergie propre sure et compétitive.

« Grâce à la coopération régionale, l'impact de ce projet sur le développement durable et les populations de l'Afrique de l'Ouest sera significatif », avance M. Fayolle.

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire

 
×