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La CDEAO: un horrible sanguinaire mérite-il une sortie honorable



La Guinée n’a vraiment pas de chance ! La gestion de sa crise actuelle est confiée à une organisation à palabres (la CEDEAO) qui a choisi un facilitateur complaisant envers Dadis (Compaoré) au moment où l’Union Africaine est sous l’influence d’un dictateur (Kadhafi) qui s’intéresse à la Guinée mais jamais aux Guinéens.

Ce dernier n’aide pas Dadis pour ses beaux yeux (qui sont plutôt rouges et effrayants) mais pour mieux nous asservir. Aurait-il eu la même position si le viol et les tueries avaient concerné des Arabes ?

Comme toute organisation à l’africaine, la CEDEAO fait beaucoup de bruit pour peu d’actes et s’apparente davantage à un syndicat de chefs d’Etats qu’à autre chose. L’embargo sur les armes n’a aucun intérêt dans la mesure où Dadis en aurait encore suffisamment pour traumatiser les Guinéens.

l’homme noir ! Comment voulez-vous qu’on nous respecte ?

Je mesure la portée de cet article qui pourrait me coûter en matière de relations personnelles. Je me félicite à l’avance du tri salutaire qu’il va probablement opérer. Je reste ouvert au dialogue pour consolider l’unité nationale. A cet effet, jA l’ultimatum « fraternel » de la CEDEAO lui demandant un engagement écrit, Dadis a déclaré s’en remettre à Compaoré. Pourquoi ne pas prendre acte de ce comportement d’un individu très bavard mais qui ne sait peut-être pas écrire à ceux qu’il estime être ses pairs? Il faut considérer que le principe du retrait de Dadis est acquis (reste à lui trouver une cabane avant sa traduction en justice) et passer à une autre étape à savoir la mise en place d’un organe pour rectifier une transition mal engagée.

Dadis est tellement bête qu’il ne sait même pas qu’en mettant fin à sa carrière sanglante, la médiation de la CEDEAO lui sauverait la vie. Car il risque de finir en baignant dans son propre sang. En effet, tous les militaires ne sont pas pour Dadis (non par patriotisme mais parce qu’ils n’ont pas pu profiter de son système) qui n’est pas que cruel et bête mais une bête cruelle aux pulsions sexuelles incontrôlables. Dans sa folie des grandeurs, il a dressé une milice guerzée visant spécifiquement la communauté peuhle accusée d’être un frein pour son maintien au pouvoir. Cette « épée de Dadis » menace l’unité nationale déjà fragilisée. Observez très bien la composition des bandes armées mono ethniques de Dadis ; rien n’y reflète la diversité de la Guinée! Dadis n’est pas fou ; il est méchant et ethnocentriste et ses liens avec son ministre Boubacar Barry ne tromperont personne ! Au sein même des cadres de la Guinée Forestière, qu’on m’indique les hauts responsables Konos, Manos, Tomas et Kissis. Au fait, qu’a-t-il fait de Sâa Alphonse ? Il se méfierait même de Claude Pivi dont il trouve la « kpeletude » insuffisante.

L’hypocrisie que nous entretenons nous tuera tous si nous continuons lâchement à nous taire. Dadis envisage, d’après de bonnes sources, un rééquilibrage ethnique de Conakry où les Peuhls seraient trop nombreux à son goût ! C’est extrêmement grave et personne n’a le courage de dénoncer publiquement cette politique discriminatoire. Sortons de la démagogie ! Certes, on ne peut parler de grand amour entre les ethnies guinéennes mais il n’y a pas non plus d’animosité entre elles, du moins pour l’instant. Soussous, Peuhls, Malinkés, Kissis, Tomas, Guerzés, Manos, Konos, etc. vivotent et souffrent ensemble sans problème particulier.

Pour la petite histoire, je rappelle qu’aux XVIIIème et XIXème siècles Soussous, Peuhls, Diakhas et Malinkés ont toujours combattu ensemble pour propager l’Islam, le clivage à l’époque n’étant pas ethnique mais se situant entre musulmans et non musulmans ! Les Mandingues se sont installés pacifiquement dans ce qui est devenu la Guinée Forestière sans rencontrer une hostilité de la part des autochtones !

Sékou Touré (qu’il ne faut jamais confondre aux Malinkés) avait déclaré la guerre aux Peuhls mais aucune ethnie ne l’avait suivi dans son ignoble aventure. Il avait échoué ! Lansana Conté (qu’il ne faut également jamais confondre aux Soussous) avait pris prétexte du « coup Diarra » pour éliminer des dizaines d’officiers Malinkés dont certains avaient pour seul tort le fait d’appartenir à la même ethnie que son rival direct. Aujourd’hui, Dadis (qu’il ne faut pas confondre aux Guerzés) architecte d’une « kpelecratie » primaire dresse son ethnie contre les Peuhls. Ne le laissons pas faire car ce qui pourrait arriver aujourd’hui aux uns risque de nuire demain aux autres ! L’attaque contre une personne pour délit d’appartenance à une communauté doit être considérée comme une attaque contre tous. Aucun n’a eu le libre choix de son ethnie. Alors, attention ! On sait où ça commence mais pas comment ça finit.

Dadis va, quoi qu’il en soit, quitter (ou fuir !) sans qu’on ne sache exactement quand et comment. Pour prendre une image, je dirais qu’il a déjà déguerpi du salon mais stationne encore à la porte. C’est une pratique courante de certains visiteurs en Afrique qui ne savent jamais le moment le mieux indiquer pour partir : vous parlez assis, puis vous parlez debout en les raccompagnant et, à votre séparation, il reste toujours un sujet qui n’est pas évoqué….

Je persiste à croire que Dadis n’est pas fou. Il n’est cependant pas en bonne santé. Faut-il le soigner ? Peut-être, en commençant même par une castration chimique ! Autrement, d’autres pourraient le saigner. Des soins spéciaux par du sang !

Si la CEDEAO patine, nous ne devons pas en faire autant. Il faut préparer l’après-Dadis immédiatement avec l’accord de principe de la CEDEAO et de l’UA et l’appui technique de l’UE et de l’ONU, notamment de la France, de la RFA, des USA, de la Russie et du Japon. Pour le moment, il faut se méfier de la Chine, s’éloigner de la Libye et ignorer la Ligue Arabe (en réalité ligue uniquement des Arabes).

Ce qu’il faut à la Guinée, c’est un gouvernement d’unité nationale (je dis bien « unité » et non « union ») pour désamorcer la bombe ethnique placée par un Dadis à la psychologie sommaire. J’avais proposé il n’y a pas si longtemps un tirage au sort pour désigner un chef pour l’Etat (en guise de chef d’Etat provisoire), aucun de nos principaux leaders ne voulant céder sa place à l’autre. Je sais que la Guinée ne devrait pas être une loterie mais comment faire autrement dans des circonstances historiques exceptionnelles ? Ce n’est pas une solution idéale et je le sais bien. Ou alors, autre idée, confier le pouvoir à Mg Sara pour mettre en place des institutions républicaines à l’issue de l’incontournable conférence nationale souveraine que beaucoup appellent de leurs vœux.

Aujourd’hui, la priorité des priorités c’est d’assurer la sécurité des populations civiles prises en otage par des terroristes armés et drogués. Nous aurions plus besoin de policiers que de soldats. Ce qu’on appelle l’ « armée guinéenne » est le plus gros distributeur de violence du pays. Le rôle d’une armée est la défense de l’intégrité territoriale. Celle-ci n’est menacée par personne. Pour que les responsables civils prennent des décisions en toute tranquillité, ils doivent être loin de tout fusil, chargé ou non. Qu’on cantonne donc les militaires hors des villes et notamment aux frontières qu’aucun voisin ne cherche d’ailleurs à violer. Faute de pouvoir supprimer l’armée, il faut l’encadrer et la réorganiser avec l’aide d’experts onusiens.

Au début du « Dadis show », le chef de la junte actuelle apparaissait en Afrique de l’ouest comme l’amuseur militaire régional numéro un. Depuis le 28 septembre 2009, le « Dadis Circus » est devenu sanglant, ce qui n’amuse que lui-même. Nous pouvons mettre fin à ce cirque car Dadis, le « boucher de Koulé » (très bouché, sans doute) ne flotte pas que dans sa tenue militaire taillée sans mesure (voyez ses images clownesques qui ont fait le tour du monde) mais dans une marre de sang. Dadis a réussi par sa mondialisation l’exploit de faire la honte de ’ai créé spécialement, par souci d’indépendance
www.kylediallo.over-blog.com que je vous invite patriotiquement et dans un respect réciproque à visiter même si vous ne partagez pas, ce qui est normal, toutes mes opinions.

P.S. : Je note qu’à ce jour aucun militaire n’a encore démissionné. Aucune femme, non plus. Pourtant, ce sont des femmes qui ont été violées et non des hommes !

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