La Guinée et l'UE ont tenu leur 3e dialogue politique

Img 6162La 3e session du dialogue politique Guinée-Union européenne au titre de l'article 8 de l'Accord de Cotonou s'est tenue mercredi à Conakry, en présence du Premier ministre guinéen Ibrahima Kassory Fofana et du représentant de l'UE en Guinée Josep Coll.

Cette rencontre a connu la participation de six membres du gouvernement guinéen, six ambassadeurs ou représentants des Etats membres de l'UE ainsi que de hauts fonctionnaires de l'Etat.

Les thématiques débattues étaient relatives à la coopération entre la Guinée et l'Union européenne, la consolidation de la démocratie, la migration, l'amélioration de l'environnement des affaires et les conditions pour une relance du commerce et des investissements, nécessaires à la création de l'emploi et de la croissance.

De façon générale, la rencontre a permis de mettre un accent particulier sur la redynamisation des relations de coopération économique et commerciale entre les Etats membres de l'UE et la Guinée, dans le cadre d'une coopération multilatérale.

Les échanges se sont élargis à des questions d'actualité portant sur la paix dans la sous-région ouest africaine, mais aussi sur les grands enjeux du continent africain, notamment la sécurité et l'intégration économique.

L'accord de Cotonou est le cadre général dans lequel s'inscrivent les relations entre l'Union européenne d'une part et les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) d'autre part. Il s'agit de l'accord de partenariat le plus complet entre des pays en développement et l'UE car il concerne les relations de l'UE avec 79 pays, dont 48 pays d'Afrique subsaharienne.

Cette troisième session du dialogue politique fait suite à la première, organisée le 31 juillet 2014 et à la deuxième, le 29 mars 2017, qui avaient permis aux deux parties de faire des échanges fructueux qui ont contribué à fortifier le partenariat Guinée-Union européenne.

Interrogé par les medias à la sortie de la rencontre, le Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana, a estimé que la "Guinée était (...) aujourd'hui éligible aux différents instruments de financement, notamment les programmes indicatifs nationaux du Fonds européen de développement (FED), le programme indicatif régional pour l'Afrique de l'Ouest et le fonds fiduciaire d'urgence dans le cadre de la migration".

Source:Xinhua

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